Bons et loyaux services

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Publié le 27 avril 2024
Par Audrey Chaussalet
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Mettons de côté la question ô combien importante de la rémunération qui sera allouée aux nouvelles missions, et qui fait l’objet des négociations conventionnelles avec l’Assurance maladie, pour nous pencher, ne serait-ce que 2 minutes, sur le cap serviciel que la pharmacie est en train de prendre avec un succès d’estime, toujours, et un succès plein et entier, parfois. Voici des éléments de nature à remonter le moral des troupes ! 8,2/10, c’est la note que les Français attribuent à leur pharmacien et à son équipe officinale, selon Iqvia1. 48 % des sondés apprécient la qualité de conseil délivré et 44 % mettent en avant le professionnalisme et la compétence. Or, le service client est un facteur clé du succès. Les officinaux le savent bien. Parmi les services pour lesquels ils sont le plus souvent sollicités : le renouvellement d’ordonnance en urgence (60 %), la vaccination (54 %), la prescription du pharmacien (49 %) et les tests et dépistages (40 %)1.

 

Et si l’histoire de la pharmacie de services est loin d’être finie, n’oublions pas que tout a commencé par la vaccination. Aujourd’hui, près de 9 Français sur 10 perçoivent de manière très positive la vaccination à l’officine et la moitié d’entre eux déclarent s’en être remis aux pharmaciens pour cet acte 2. Afin de gagner la confiance de nouveaux patients, il faudra néanmoins multiplier les piqûres de rappel préventives. Le sujet mérite en tout cas d’être davantage abordé au comptoir. 73 % des personnes interrogées affirment s’appuyer sur leur médecin généraliste, contre 53 % sur leur pharmacien, pour parler vaccins. Un service rendu n’est donc jamais perdu !

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