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- Auriez-vous apprécié qu’Olivier Véran soit reconduit au poste de ministre de la Santé ?
Auriez-vous apprécié qu’Olivier Véran soit reconduit au poste de ministre de la Santé ?
OUI
Géraud Mézard, titulaire d’une pharmacie de quartier à Aurillac (Cantal), emploie 23 salariés dont 3 adjoints. Groupement : Lafayette ; syndicat : aucun.
Olivier Véran a fait du très bon travail dans une période difficile liée à la crise sanitaire. Il s’est montré solide, ferme et sensé dans ses décisions qu’il n’avait pas peur de prendre. Dans un contexte d’état d’urgence sanitaire, il devait sans cesse adapter ses mesures, ce qui était loin d’être une sinécure ! Nous-mêmes, au niveau de nos petites entreprises, il nous est parfois compliqué de prendre d’emblée les bonnes décisions. Seul celui qui n’a jamais rétropédalé au niveau de sa pharmacie pourrait lui jeter la première pierre. De plus, c’est sous son mandat que la pharmacie a gagné en image auprès de l’opinion publique, certes par la force des choses. Aujourd’hui, on ne nous traite plus « d’épicier » et les jeunes titulaires sont attirés par ces évolutions considérables du métier et très favorables à la profession.
NON
Bernard Penicaud, titulaire en périphérie de Niort (Deux-Sèvres), emploie 7 salariés dont 3 adjoints. Groupement : PharmaVie ; syndicat : USPO ; conseiller ordinal.
Parce qu’il nous a baladés avec ses mesures de santé publique en début de crise sanitaire, je réponds « non ». Dans la période qui a suivi, sa gestion n’a pas été formidable non plus. Pour la baisse des tarifs des tests antigéniques, il a fait preuve d’une iniquité de traitement à l’égard des pharmaciens par rapport aux autres professionnels de santé, à l’origine du recours déposé devant le Conseil d’Etat. Quoi qu’il en soit, ministre de la Santé n’est pas un emploi à vie, c’est normal que les personnes à ce poste tournent. Je suis ravi que la nouvelle appellation du ministre de la Santé intègre le mot « prévention », car c’est la pierre angulaire de notre nouvelle convention pharmaceutique. S’agissant de la politique de santé de son successeur, qui vivra verra !
NSP
Matthieu Hueber, titulaire dans le centre-ville de Chambéry (Savoie), emploie 5 salariés dont 2 adjoints. Groupement : Pharm-UPP ; syndicat : USPO.
Ce sujet est clivant, c’est pourquoi je n’ai pas envie de me prononcer. Mes seules priorités, c’est le comptoir, mes patients et mon équipe, tout le reste est secondaire. De toute façon, Olivier Véran ou un autre, ça ne change pas grand-chose. Que l’on soit pour ou contre les mesures prises par notre ministre de la Santé, on n’a pas le choix, il faut les exécuter. Le métier se transforme de manière fondamentale, mais pour juger les actions, il faut du recul. Deux ou trois ans, ce n’est pas suffisant, il faut pouvoir les mettre en perspective sur cinq ou six ans et c’est à ce moment-là que l’on pourra dire si Olivier Véran était un bon ou un mauvais ministre de la Santé.
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