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Testez-vous
Par Nathalie Belin, Alexandra Blanc, Anne-Hélène Collin et Florence Bontemps
Avez-vous assimilé l’essentiel des informations scientifiques et pharmaceutiques parues dans Le Moniteur des pharmacies depuis le 22 octobre 2016 ?
D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES N° 3147 DU 22 OCTOBRE 2016
LES HUILES ESSENTIELLES À MONOTERPÈNES
1. Parmi les huiles essentielles riches en monoterpènes, citons :
a. le pin sylvestre, aiguilles (Pinus sylvestris)
b. le citron, zeste (Citrus limonum)
c. la cannelle de Ceylan, écorce (Cinnamomum zeylanicum)
2. Les monoterpènes sont principalement utilisés pour leurs propriétés :
a. antiseptiques atmosphériques et décongestionnantes respiratoires
b. sédatives
c. lymphotoniques
3. Les monoterpènes sont également :
a. hépatotoxiques
b. phototoxiques
c. irritants pour la peau et les muqueuses
4. Par ailleurs :
a. les HE de genévrier sont néphrotoxiques
b. les HE d’agrumes sont cancérigènes à fortes doses
c. les HE de pin sont épileptogènes à fortes doses
Réponses : 1 a, b. 2 a, c. 3 c. 4 a, c.
La maladie de Verneuil
Vrai ou faux ?
1 La maladie de Verneuil est une pathologie hématologique marquée par une hyperglobulinémie.
2 Elle se manifeste par la formation de nodules profonds et douloureux et par des abcès récidivants.
3 L’origine de la maladie de Verneuil est encore inconnue.
4 La prise en charge médicamenteuse repose sur une corticothérapie par voie orale.
Réponses : 1 faux. La maladie de Verneuil est une maladie inflammatoire chronique de la peau, touchant les zones du corps comportant des glandes sudoripares. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. Le traitement médical repose sur une antibiothérapie. Les anti-inflammatoires inhibiteurs de TNF-alpha ont une efficacité aléatoire.
D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES N° 3148 DU 29 OCTOBRE 2016
FLUENZ TETRA
VRAI OU FAUX ?
1 Fluenz Tetra est un vaccin antigrippal tétravalent qui s’administre par voie nasale.
2 Fluenz Tetra est un vaccin à virus vivant atténué.
3 Il est indiqué dans la prévention de la grippe chez les adultes et enfants à partir de 15 ans.
4 Fluenz Tetra est pris en charge par l’Assurance maladie pour les patients bénéficiant du vaccin antigrippal gratuit.
5 Fluenz Tetra nécessite obligatoirement une prescription médicale.
6 L’administration du vaccin nécessite une inspiration lente et profonde.
Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 faux. Fluenz Tetra est indiqué dans la prévention de la grippe chez les enfants et adolescents de 24 mois à moins de 18 ans. Il est contre-indiqué en cas d’allergie à l’œuf, de déficit immunitaire et au cours d’un traitement par salicylés (syndrome de Reye). 4 faux. Fluenz Tetra n’est pas pris en charge par l’Assurance maladie. 5 vrai. 6 faux. Le patient peut respirer normalement pendant l’administration de Fluenz Tetra. Il est inutile d’inhaler profondément ou de renifler.
Accident vasculaire cérébral : savoir agir
1. Les signes d’alerte d’un AVC sont variables mais leur survenue est soudaine. Les plus fréquents sont :
a. une paralysie du visage
b. l’inertie d’un membre
c. un pic fébrile supérieur à 39 °C
d. des troubles de la parole
2. Il faut appeler le 15 :
Publicitéa. dès les premiers signes
b. si les symptômes persistent plus de 15 minutes
c. si les symptômes persistent plus d’une heure
3. En attendant les secours :
a. allonger la personne confortablement
b. noter l’heure de la survenue des symptômes
c. ne donner aucun médicament même s’il s’agit d’un traitement habituel
d. faire boire un grand verre d’eau
Réponses : 1 a, b, d. 2 a. 3 a, b, c. Les symptômes les plus fréquents d’un AVC et la conduite à tenir sont à mémoriser sous l’acronyme VITE : Visage paralysé, Inertie d’un membre, Trouble de la parole, En urgence appelez le 15.
Des symptômes qui régressent au bout de quelques minutes doivent également conduire à consulter en urgence. Il peut s’agir d’un accident ischémique transitoire. Le risque de faire un AVC dans les 24 heures est alors élevé.
D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES N° 3149 DU 5 NOVEMBRE 2016
« JE VOUDRAIS UN PRODUIT POUR ARRÊTER DE FUMER »
M. N., 54 ans, fumeur fortement dépendant, motivé pour l’arrêt du tabac :
– C’est décidé, j’arrête de fumer ! Je souhaiterais commencer par des patchs…
– Très bien. Combien de cigarettes fumez-vous par jour ?
– Un paquet, soit 20 à 25 cigarettes par jour.
Par quel dosage commencer le sevrage tabagique ?
1 cigarette = 1 mg de nicotine = 1 mg de substitut nicotinique. Compter le double ou le triple pour les cigarettes à rouler (1 cigarette à rouler équivaut à 2 ou 3 cigarettes industrielles). M. N. doit donc commencer avec un patch nicotinique dosé à 21 mg/24 h ou 25 mg/16 h, pendant plusieurs semaines avant de diminuer la dose, et à associer à des formes orales pour un sevrage total. L’apparition d’une envie de fumer est le signe d’un sous-dosage ; des nausées, une bouche pâteuse, des diarrhées, des insomnies ou encore des maux de tête sont des signes de surdosage.
La constipation de l’enfant
Vrai ou faux ?
1 La constipation touche environ 3 % des enfants.
2 Le traitement est d’abord diététique et comportemental avant de proposer un traitement médicamenteux.
3 Les suppositoires à la glycérine sont proposés en première intention.
4 Une erreur dans la reconstitution d’un lait infantile peut être cause de constipation.
Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 faux. Les suppositoires à la glycérine doivent être proposés ponctuellement pour éviter d’émousser le réflexe de défécation. Il faut préférer les laxatifs osmotiques. 4 vrai.
Huiles essentielles en inhalation
1. L’inhalation humide, qui consiste à respirer des vapeurs d’eau chaude chargées d’huiles essentielles, est possible chez l’adulte et l’enfant de plus de :
a. 3 ans
b. 6 ans
c. 12 ans
2. Quelles huiles essentielles ne doivent pas être utilisées en inhalation ?
a. thym à thymol (Thymus vulgaris CT thymol)
b. cannelle de Ceylan (Cinnamomum verum)
c. eucalyptus radié (Eucalyptus radiata)
Réponses : 1 c. 2 a, b.
D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES N° 3150 DU 12 NOVEMBRE 2016
LA SÉDATION EN SOINS PALLIATIFS
VRAI OU FAUX ?
1 La sédation est la recherche d’une diminution de la vigilance pouvant aller jusqu’à la perte de conscience, pour limiter ou faire disparaître la perception d’une situation vécue comme insupportable.
2 La sédation est toujours irréversible.
3 La sédation ne peut être réalisée qu’avec l’accord du patient ou de la personne de confiance.
4 La nutrition et l’hydratation peuvent être stoppées pendant la sédation.
5 Midazolam, propofol, neuroleptiques et barbituriques sont utilisés en sédation.
Réponses : 1 vrai. 2 faux. La sédation présente une notion de réversibilité. La sédation profonde continue autorise l’administration d’un médicament provoquant l’altération de la conscience jusqu’au décès. 3 vrai. 4 vrai. 5 vrai.
Reyataz
1. Reyataz (atazanavir) est indiqué dans :
a. la sclérose en plaque
b. l’infection par le VIH-1 B
2. Reyataz est contre-indiqué :
a. avec la simvastatine
b. avec le fénofibrate
Réponses : 1 b. 2 a.
D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES N° 3150 DU 12 NOVEMBRE 2016
LA DERMATITE ATOPIQUE
ALYCIA, 7 MOIS, A DES LÉSIONS D’ECZÉMA SUR LES JOUES, LE TRONC ET LES CUISSES. SA MAMAN A CONSULTÉ AUJOURD’HUI UN DERMATOLOGUE QUI A PRESCRIT TRIDESONIT SUR LE VISAGE ET FLIXOVATE SUR LE CORPS, 1 APPLICATION LE SOIR, ET A LONGUEMENT EXPLIQUÉ COMMENT APPLIQUER LE TRAITEMENT.
1. Ces dermocorticoïdes (DC) sont-ils adaptés chez l’enfant ?
a. oui
b. non
2. La posologie est-elle correcte ?
a. oui, une application par jour est suffisante
b. non, en traitement d’attaque, le corticoïde doit être appliqué 2 fois par jour
3. Le médecin n’a pas précisé de durée de traitement sur l’ordonnance. Vous vérifiez que la maman a compris les modalités d’application du dermocorticoïde :
a. l’appliquer quotidiennement 7 à 10 jours maximum puis diminuer progressivement les applications
b. traiter quotidiennement jusqu’à disparition complète des plaques sans diminution progressive de posologie
c. diminuer progressivement les applications dès l’amélioration
4. Concernant les effets indésirables, vous expliquez :
a. qu’ils sont rares et essentiellement locaux
b. qu’il existe un risque d’effets indésirables systémiques si la durée du traitement dépasse 10 jours
c. qu’ils sont le plus souvent réversibles
5. En cas de nouvelles poussées, la maman d’Alycia doit :
a. consulter le dermatologue pour adapter le traitement
b. reprendre au plus vite les applications du dermocorticoïde selon les mêmes modalités
c. appliquer un émollient
6. Pour espacer et limiter les poussées d’eczéma, vous conseillez à la maman d’Alycia :
a. d’utiliser pour la toilette un nettoyant surgras ou une huile de bain
b. de lui faire prendre des bains prolongés
c. d’appliquer quotidiennement un émollient sur sa peau saine
Réponses : 1 a. Le traitement prescrit est conforme à la stratégie thérapeutique : dermocorticoïde (DC) d’activité modérée sur les lésions du visage (Tridesonit), d’activité forte sur les lésions du corps (Flixovate). 2 a. Une application quotidienne est le plus souvent suffisante. Elle améliore l’observance et limite les effets indésirables. 3 b. L’application s’effectue jusqu’à guérison complète, sous peine d’inefficacité du traitement, et sans diminution progressive de posologie. Celle-ci compliquant le plus souvent l’observance. 4 a, c. Les effets indésirables sont rares (atrophie cutanée, télangiectasies…) et le plus souvent réversibles à l’arrêt du traitement. 5 b. En cas de récidive, il faut reprendre les applications du DC dès les premiers signes. 6 a, c. Il faut éviter toute agression supplémentaire de la peau du sujet atopique déjà fragilisée. A conseiller : l’utilisation de nettoyants doux, surgras, la limitation de la durée du bain ou de la douche, l’application quotidienne d’émollients qui contribuent à limiter les récidives.
Vrai ou faux ?
1 Les topiques s’appliquent sur une peau bien sèche de préférence.
2 Les dermocorticoïdes sont parfois prescrits sous pansements occlusifs.
3 La dermatite atopique régresse le plus souvent dans l’enfance.
4 Les probiotiques aident à limiter les poussées.
5 Un bilan allergologique est recommandé chez le jeune enfant.
6 La chaleur et la transpiration peuvent favoriser les poussées.
Réponses : 1 faux. Il est conseillé d’appliquer les topiques (émollients et dermocorticoïdes) sur une peau légèrement humide pour favoriser leur pénétration cutanée. 2 vrai, notamment sur les zones lichénifiées (peau épaissie) pour augmenter leur efficacité. Cette pratique n’est recommandée que sur avis médical (augmentation de l’absorption et des effets indésirables potentiels du dermocorticoïde). 3 vrai. 4 faux. Certaines études chez la femme enceinte ou allaitante sont encourageantes, toutefois leur efficacité n’est pas actuellement établie. 5 faux. Il n’est entrepris qu’en cas de résistance à un traitement bien conduit ou devant des manifestations évocatrices : urticaire dans les minutes suivant l’ingestion d’un aliment, troubles digestifs, stagnation pondérale. 6 vrai. D’où le conseil de limiter la température de la douche ou du bain (maximum 34-35 °C).
Manon, 17 ans, débute un traitement par tacrolimus. Elle vous tend une ordonnance d’exception prescrite par le dermatologue et mentionnant Protopic 0,1 %, 1 application 2 fois par jour sur les lésions du visage.
1. Le traitement sera-t-il remboursable dans ce cas ?
a. oui
b. non
2. Vous signalez à Manon que des effets indésirables sont possibles :
a. un amincissement de la peau
b. une sensation transitoire de prurit et de brûlures en début de traitement
c. une dépigmentation de la peau, réversible
d. une intolérance à l’alcool
Réponses : 1 a. Le traitement est remboursé chez l’adulte (plus de 16 ans ; dosage à 0,1 % ou 0,03 %) sur une ordonnance d’exception en traitement des poussées (application quotidienne ou biquotidienne). La prescription est réservée aux dermatologues et pédiatres. Pas de remboursement chez l’enfant ni en entretien. 2 b, d. Des sensations de brûlures et de démangeaisons sont fréquentes la première semaine de traitement. Une intolérance à l’alcool (rougeur du visage, irritations cutanées) est possible.
ordonnance
Dr Alexandre D.
Dermatologue
Erwan
30 mois, 12 kg
Bétaméthasone (Diprosone) 0,05 % crème : le soir sur les plaques d’eczéma des genoux et des coudes jusqu’à guérison
A renouveler une fois
La maman d’Erwan évoque une épidémie de varicelle à la crèche.
Délivreriez-vous l’ordonnance ?
Oui, mais en précisant à la maman que si Erwan attrape la varicelle, il faudra suspendre les applications de Flixovate jusqu’à guérison de l’infection virale pour ne pas risquer d’aggraver cette dernière.
D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES N° 3151 DU 19 NOVEMBRE 2016
LES FLUOROQUINOLONES
1. Les fluoroquinolones sont des antibiotiques qui agissent sur :
a. la paroi bactérienne
b. la membrane cytoplasmique bactérienne
c. l’ADN bactérien
2. Les fluoroquinolones sont réservées aux situations sans autres alternatives et sont principalement indiquées :
a. dans les infections urinaires
b. dans les infections dermatologiques
c. dans les infections respiratoires
3. Les fluoroquinolones ont un métabolisme :
a. hépatique
b. urinaire
4. Les fluoroquinolones :
a. sont inducteurs enzymatiques
b. sont inhibiteurs enzymatiques
c. forment des complexes avec les sels de magnésium, aluminium, fer…
5. Les fluoroquinolones ont pour principaux effets indésirables :
a. photosensibilité
b. ototoxicité
c. tendinopathies
d. dyschromie dentaire
e. allongement de l’intervalle QT
Réponses : 1 c. 2 a, c. 3 a. 4 c. 5 a, c, e
Le syndrome de Marfan
Vrai ou faux ?
1 Le syndrome de Marfan est un dérèglement hormonal.
2 Les femmes sont plus touchées que les hommes.
3 Le syndrome de Marfan se manifeste notamment par des atteintes musculosquelettiques : grande taille et visage allongé, doigts longs et fins…
4 Existent aussi des troubles cardiaques (dilatation de l’aorte…) ou oculaires (décollement de la rétine).
5 Le diagnostic est posé après analyse des taux plasmatiques de TSH.
6 Le traitement repose sur une corticothérapie par voie orale.
Réponses : 1 faux. Le syndrome de Marfan est une maladie génétique qui touche le tissu conjonctif. L’incidence est d’1 personne sur 5 000. 2 faux. La maladie touche les femmes autant que les hommes. 3 vrai. 4 vrai. 5 faux. Le diagnostic est essentiellement clinique. 6 faux. Le traitement repose sur un respect des règles hygiéno-diététiques, des béta-bloquants pour limiter l’atteinte aortique, la chirurgie cardiaque ou l’ablation du cristallin lorsque les symptômes deviennent trop importants.
D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES N° 3151 DU 19 NOVEMBRE 2016
SOINS ET MAUX DE BOUCHE
VRAI OU FAUX ?
1 Pour un brossage efficace et non agressif, privilégier les brosses à dents à poils medium.
2 La brosse à dents ne peut être utilisée qu’à partir de l’âge de 3 ans.
3 Le dentifrice doit être déposé sur une brosse à dents sèche pour une meilleure imprégnation des brins.
4 Les dentifrices fluorés ne sont conseillés qu’à partir de 6 ans.
5 Il est recommandé aux adultes et aux enfants de plus de 2 ans de se brosser les dents matin et soir pendant 2 minutes.
6 L’usage du fil dentaire est recommandé le soir, après le brossage.
7 Les brossettes interdentaires peuvent remplacer l’utilisation de la brosse à dents.
8 Les bains de bouche à visée thérapeutique s’emploient sur 1 à 2 semaines maximum, sauf avis médical contraire.
Réponses : 1 faux. Pour un brossage efficace et non agressif, privilégier les brosses à dents à poils souples, en fibres synthétiques. Les poils medium ou durs augmentent le risque d’usure de l’émail, d’apparition de problèmes d’hypersensibilité dentaire ou de rétraction des gencives. 2 faux. L’utilisation d’une brosse à dents peut s’effectuer dès l’apparition des premières dents (même avant 1 an), en veillant à choisir une brosse à dents adaptée à chaque âge. 3 vrai. 4 faux. Les dentifrices fluorés sont recommandés dès l’âge de 2 ans, une fois que l’enfant sait recracher : la teneur en fluor est d’au maximum 500 ppm à partir de 2 ans, entre 1 000 et 1 500 ppm à partir de 6 ans, > 1 500 ppm à partir de 10 ans. 5 vrai. 6 vrai. 7 faux. Les brossettes interdentaires sont des compléments du brossage, permettant de nettoyer les espaces interdentaires. 8 vrai.
1. Jean-Paul, 53 ans, demande un dentifrice blancheur. Vous expliquez qu’un dentifrice blancheur contient :
a. des agents oxydants
b. des agents abrasifs
c. des agents absorbants
2. Grâce à ses composants, un dentifrice blancheur :
a. agit sur les colorations de surface de la dent
b. modifie en profondeur la couleur naturelle des dents en agissant sur la dentine
3. Vous précisez le mode d’emploi. Un dentifrice blancheur s’utilise :
a. à chaque brossage, tous les jours
b. en alternance avec un dentifrice classique
4. Peu convaincu, Jean-Paul préfère s’orienter vers un kit de blanchiment. Il ne va jamais chez le dentiste. Pouvez-vous le lui délivrer ?
a. oui, les kits de blanchiment ne nécessitent pas de précautions particulières
b. non, un détartrage et un bilan dentaire doivent être effectués au préalable par un dentiste
Réponses : 1 b ou c. 2 a. 3 b. 4 b.
1. Hannah, 32 ans, se plaint de dents sensibles. Le traitement associe :
a. un bain de bouche pour dents sensibles pendant 2 semaines
b. un dentifrice pour « dents sensibles » pendant 2 à 3 semaines
c. un dentifrice pour « dents sensibles » pendant 2 à 3 mois
d. un dentifrice fluoré pendant 2 à 3 mois
2. Vous lui conseillez également :
a. d’utiliser une brosse à dents souple ou extra-souple
b.d’adopter une technique de brossage « horizontale »
c. de faire un détartrage tous les ans
d. de réduire la consommation d’aliments acides entre les repas et éviter de terminer un repas par des aliments sucrés ou acides.
Réponses : 1 a et c. 2 a, c, d.
Reliez les actifs présents dans les produits de la prise en charge des lésions buccales à leurs propriétés :
1. chlorhexidine
2. enoloxone
3. acide hyaluronique
4. tétracaïne
5. biclotymol
6. hexétidine
7. racine de rhubarbe
8. HE de menthe poivrée
a. antalgique, anti-inflammatoire
b. anesthésique
c. antiseptique
d. cicatrisant
Réponses : 1 c. 2 a. 3 d. 4 b. 5 a. 6 c. 7 a. 8 a.
D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES N° 3152 DU 26 NOVEMBRE 2016
LES HUILES ESSENTIELLES À OXYDES TERPÉNIQUES
1. Parmi les oxydes terpéniques, on peut citer :
a. le 1,8-cinéole
b. le linalol
c. l’eugénol
d. le linalol oxyde
2. Les oxydes terpéniques sont majoritairement présents dans :
a. l’HE d’eucalyptus globulus
b. l’HE d’eucalyptus radié
c. l’HE d’eucalyptus citronné
d. l’HE de niaouli
3. Les HE à 1,8-cinéole sont :
a. expectorantes et mucolytiques
b. décongestionnantes respiratoires
c. neurotoniques
d. insectifuges
4. Les HE à 1,8-cinéole ne doivent pas être conseillées :
a. chez la femme enceinte et allaitante
b. chez les patients asthmatiques
c. en cas d’atteinte rénale
d. en cas d’antécédents de convulsions
Réponses : 1 a, d. 2 a, b, d. 3 a, b, c. 4 a, b, d.
Les fibromes utérins
Vrai ou faux ?
1 Les fibromes utérins sont des tumeurs musculaires cancéreuses de l’utérus.
2 Les fibromes utérins touchent 1 femme sur 2.
3 Les fibromes utérins se manifestent principalement par des douleurs pelviennes, des ménorragies, des métrorragies
4 Seule la chirurgie permet de faire disparaître un fibrome utérin.
5 Pour diminuer l’hyperplasie endométriale responsable des méno-métrorragies, des progestatifs sont prescrits sur 3 à 6 mois.
6 La contraception œstroprogestative ou progestative est contre-indiquée en présence de fibrome utérin.
Réponses : 1 faux. Les fibromes utérins ou myomes sont des tumeurs musculaires bénignes non cancéreuses de l’utérus. 2 vrai. 3 vrai. 4 vrai. 5 vrai. 6 faux. Un fibrome ne contre-indique pas une contraception œstroprogestative ou progestative, ni la pilule du lendemain. En revanche, le stérilet est contre-indiqué en cas de fibromes sous-muqueux (risque accru de saignements et d’expulsion).
D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES N° 3153-54 DU 3 DÉCEMBRE 2016
DÉCRYPTER UNE ÉTIQUETTE : DENTIFRICE ANTI-TACHES
Reliez chaque ingrédient entrant dans la composition d’un dentifrice anti-taches à sa fonction galénique ou son intérêt cosmétique :
1. Hydrated silica (acide silicique)
2. Glycerin
3. Bambusa arundinacea sap extract (extrait de sève de bambou riche en silice)
4. Benzyl alcohol
5. Cellulose gum
6. Limonene
7. Nicotinyl alcohol HF
a. conservateur
b. agent abrasif
c. agent antiplaque
d. agent filmogène
e. humectant
f. agent masquant
g. agent absorbant
Réponses : 1 b, g. 2 e. 3 b. 4 a. 5 d. 6 f. 7 c.
La bronchiolite
Vrai ou faux ?
1 La bronchiolite est une infection respiratoire qui touche essentiellement les nourrissons et les enfants jusqu’à 12 ans.
2 L’infection est provoquée par un herpesvirus dans plus de 60 % des cas.
3 Le traitement de première intention repose sur les bronchodilatateurs et les corticoïdes inhalés.
4 Pour prévenir la bronchiolite : lavage des mains des parents, ne pas échanger de biberons non nettoyés, port de masque…
Réponses : 1 faux. La bronchiolite touche les nourrissons jusqu’à l’âge de 2 ans. 2 faux. Le virus respiratoire syncytial (VRS) est en cause dans plus de 60 % des cas. 3 faux. Les bronchodilatateurs et corticoïdes (inhalés ou per os) n’ont aucune indication dans un premier ou un deuxième épisode typique de bronchiolite. Ils ne sont indiqués qu’en cas d’asthme, évoqué à partir du 3e épisode de dyspnée sifflante. 4 vrai.
« Je voudrais un antiseptique »
1. La chlorhexidine peut être appliquée :
a. sur une peau saine
b. sur une peau lésée
c. sur les muqueuses
2. Les dérivés chlorés (Dakin…) peuvent être appliqués :
a. sur une peau saine
b. sur une peau lésée
c. sur les muqueuses
3. Les dérivés iodés (povidone…) peuvent être appliqués :
a. sur une peau saine
b. sur une peau lésée
c. sur les muqueuses
Réponses : 1 a, b. 2 a, b, c. 3 a, b, c.
D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES N° 3155 DU 10 DÉCEMBRE 2016
HUILES ESSENTIELLES PAR VOIE RECTALE
VRAI OU FAUX ?
1 L’administration d’huiles essentielles par voie rectale est particulièrement adaptée aux enfants et aux nourrissons.
2 La voie rectale ne permet qu’un effet localisé des actifs.
3 Les huiles essentielles peuvent être administrées pures par voie rectale.
4 Posologie : compter 10 mg/kg/jour d’HE seules ou en mélange pour des suppositoires.
5 Toutes les HE peuvent être administrées par voie rectale.
6 Le niaouli, le camphre et l’eucalyptus sont contre-indiqués par voie rectale chez l’enfant de moins de 30 mois ou ayant des antécédents de convulsions.
Réponses : 1 vrai. 2 faux. La voie rectale est intéressante pour obtenir un effet thérapeutique local mais aussi systémique. 3 faux. Une dilution dans un excipient adapté est obligatoire, la muqueuse rectale étant particulièrement sensible et fragile. 4 vrai. 5 faux. La voie rectale n’est pas adaptée à l’administration d’huiles essentielles irritantes pour les muqueuses, allergisantes ou rubéfiantes. 6 vrai.
D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES N° 3155 DU 15 OCTOBRE 2016
LES ANTIRÉTROVIRAUX DU VIH
VRAI OU FAUX ?
Vrai ou faux ?
1 L’objectif du traitement anti-VIH est de restaurer un nombre de lymphocytes CD4 > 200/mL.
2 Il est recommandé d’instaurer un traitement antirétroviral chez toutes les personnes infectées par le VIH quel que soit le nombre de CD4.
3 Il convient de débuter le traitement par une monothérapie.
4 En France, la majorité des infections sont dues au VIH-2.
5 Les pauses thérapeutiques (arrêt temporaire des traitements) ne sont pas recommandées actuellement.
6 Les concentrations de buprénorphine et de méthadone peuvent être modifiées par certains antirétroviraux.
Réponses : 1 faux. L’objectif du traitement anti-VIH est de restaurer un nombre de lymphocytes CD4 > 500/mL. 2 vrai. 3 faux. Le traitement recommandé en première intention est une trithérapie associant différentes classes d’antirétroviraux. 4 faux. 98 % des cas d’infections sont dus au VIH-1. 5 vrai. 6 vrai.
1. Magali, 28 ans, est sous ténofovir disoproxil, emtricitabine et rilpivirine depuis 6 mois. Elle souffre de reflux gastro-œsophagiens. Que pouvez-vous lui conseiller ?
a. un inhibiteur de la pompe à protons (IPP)
b. un anti-acide topique
c. aucun traitement
2. Léon, 45 ans, commercial, est depuis 1 mois sous éfavirenz, emtricitabine, ténofovir disoproxil, 1 comprimé le soir. Il préfère prendre son traitement le matin. Qu’en pensez-vous ?
a. Le traitement peut être administré n’importe quand dans la journée.
b. Peu importe le moment, à condition de le prendre pendant un repas
c. Il est fortement conseillé de le prendre le soir pour limiter la survenue de vertiges
3. Tom s’inquiète de connaître son statut sérologique. Son dernier rapport à risque date d’il y a 1 mois. Que faut-il lui conseiller ?
a. un autotest VIH
b. un test d’analyse biologique
c. ni l’un ni l’autre. Orienter vers un centre de dépistage
Réponses : 1 B. Les IPP sont contre-indiqués avec la rilpivirine car ils en diminuent l’absorption par augmentation du pH gastrique. Les anti-acides peuvent être administrés en respectant un délai d’au moins 2 heures avec l’antirétroviral. 2 c. L’éfavirenz expose à un risque de vertiges. Pour en limiter la survenue, il doit être pris le soir au coucher à distance du repas. 3 a. L’autotest VIH permet, à partir d’un prélèvement capillaire, de détecter une infection par le VIH datant d’au moins 3 mois. Les tests biologiques « classiques » détectent avec certitude le virus dans le sang, 6 semaines après la prise de risque.
Quel est le rôle du ritonavir et du cobicistat dans les traitements antirétroviraux du VIH ?
Le ritonavir et le cobicistat sont des potentialisateurs pharmacocinétique (ou booster) de certains traitements antirétroviraux :
• Les inhibiteurs de la protéase (IP), ont une biodisponibilité médiocre. C’est pourquoi, ils sont presque toujours associés à un booster. Le ritonavir est un inhibiteur de protéase et également un puissant inhibiteur enzymatique du cytochrome P450 3A (CYP3A). L’inhibition de l’iso-enzyme du cytochrome, permet un ralentissement du métabolisme des IP.
• Le cobicistat est un potentialisateur pharmacocinétique, inhibiteur irréversible du CYP3A, analogue structurel du ritonavir mais dépourvu d’activité antirétrovirale. Il est utilisé comme booster de l’elvitégravir (inhibiteur de l’intégrase) dans la spécialité Stribild.
ordonnance
Dr Agnès C.
Médecin généraliste
Le 10/12/2016
Christian B., 54 ans, 78 kg
Simvastatine 40 mg : 1 comprimé le soir
Metformine 500 mg : 3 fois par jour, au cours ou à la fin des repas
Le patient est sous atazanavir, ritonavir, emtricitabine-ténofovir disoproxil
Délivreriez-vous l’ordonnance ?
Non. La simvastatine est contre-indiquée avec les inhibiteurs de protéases dont l’atazanavir et le ritonavir. Leur association expose à un risque majoré d’effets indésirables à type de rabdomyolyse par diminution du métabolisme hépatique de la simvastatine par le cytochrome P450 3A4. D’autres statines peuvent être utilisées, non métabolisées par le CYP 3A4, comme la pravastatine.
Reliez chaque molécule à son mécanisme d’action
1. Ritonavir
2. Ténofovir
3. Efavirenz
4. Dolutégravir
5. Emtricitabine
6. Abacavir
7. Darunavir
8. Lamivudine
9. Rilpivirine
10. Raltégravir
a. Inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse
b. inhibiteur de l’intégrase
c. Inhibiteur de protéase
d. Inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse
Réponses : 1 c. 2 a. 3 d. 4 b. 5 a. 6 a. 7 c. 8 a. 9 d. 10 b
L’observance est un élément déterminant de l’efficacité des traitements anti-VIH. Le niveau d’observance doit être supérieur à 95 % pour prévenir un échec thérapeutique.
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