NARCOLEPSIE : Modiodal

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Publié le 14 mai 2011
Par Nathalie Belin
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Comment délivrer ?

• Liste I.

• Remb. SS à 65 %.

• Médicament d’exception.

• Prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux neurologues et aux médecins exerçant dans les centres du sommeil.

• Surveillance particulière pendant le traitement.

• A chaque délivrance, présentation de la prescription initiale en cours et éventuellement de l’ordonnance de renouvellement, établies sur des ordonnances de médicament d’exception. Vérifier la date de la prescription initiale et la qualité du prescripteur.

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• Mentionner sur chaque volet la date de dispensation, la quantité délivrée, le numéro d’ordonnancier et le cachet de l’officine. Conserver le volet 4.

• Lors d’un renouvellement, compléter le volet 4.

A savoir au comptoir

Indication

Traitement de la somnolence diurne excessive associée à une narcolepsie avec ou sans cataplexie. Réservé à l’adulte (> 18 ans).

Posologie

• Dose initiale : 200 mg/j. Si réponse insuffisante, possible augmentation à 400 mg/j.

• En cas d’insuffisance hépatique sévère ainsi que chez les patients âgés de plus de 65 ans, traitement commencé à 100 mg/j.

• L’efficacité à long terme (au-delà de 9 semaines) n’a pas été évaluée.

Grossesse et allaitement

• Pas d’utilisation pendant la grossesse ni chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas une contraception efficace (une contraception hormonale devant être associée à une méthode de contraception supplémentaire : voir Interactions). La (les) méthode(s) de contraception doivent être poursuivies jusqu’à 2 mois après l’arrêt du modafinil.

• Pas d’utilisation au cours de l’allaitement.

Interactions

• Contraceptifs hormonaux : risque de diminution de leur efficacité. Des méthodes de contraception alternatives ou simultanées sont recommandées.

• Phénytoïne, warfarine, antidépresseurs tricycliques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, diazépam, propranolol, oméprazole : une réduction de la dose de ces médicaments peut être nécessaire. Les signes de toxicité de la phénytoïne doivent être surveillés.

• Inducteurs puissants du cytochrome P450 (carbamazépine, phénobarbital) : risque de diminution des concentrations plasmatiques du modafinil.

• Ciclosporine, inhibiteurs de la protéase du VIH, statines, inhibiteurs calciques, triazolam, buspirone… : risque de réduction de la concentration donc de l’effet de ces médicaments.

Contre-indication

Hypertension modérée à sévère non contrôlée en cas d’arythmie cardiaque.

Dites-le au patient

Modalités d’administration

Avaler les comprimés en entier avec un verre d’eau, en une seule prise le matin, ou en deux prises matin et midi, selon l’avis du médecin et la réponse au traitement.

Conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

Effets indésirables

• Très fréquents (plus de 1 cas sur 10) : céphalées (disparaissant en quelques jours).

• Fréquents (entre 1 % et 10 %) : diminution de l’appétit, nervosité, insomnie, anxiété, dépression, étourdissements, vision trouble, tachycardie, palpitations, troubles gastro-intestinaux (douleurs abdominales, nausées, sécheresse buccale…), asthénie, anomalies hépatiques.

Surveillance particulière

• Réalisation d’un ECG avant instauration du traitement. La pression artérielle et la fréquence cardiaque doivent être ensuite régulièrement surveillées (traitement interrompu en cas de survenue d’une HTA modérée à sévère ou d’arythmies).

• L’intérêt de la poursuite du traitement doit être régulièrement réévalué.

• Arrêt du traitement en cas d’apparition de réactions cutanées sévères (incluant le syndrome de Stevens-Johnson), de réactions d’hypersensibilité, de troubles psychiatriques (de novo ou aggravation de troubles préexistants : idées suicidaires, dépression, anxiété…).

Modafinil 100 mg pour un comprimé blanc à blanc cassé, oblong.