Atrovent, Cynomel : deux arrêts de commercialisation annoncés

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Atrovent, Cynomel : deux arrêts de commercialisation annoncés

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Publié le 17 juin 2025
Par Ophélie Milert
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Deux médicaments verront prochainement leur commercialisation arrêtée, selon les annonces respectives de leurs laboratoires. Boehringer Ingelheim a confirmé l’arrêt d’Atrovent 20 µg/dose à compter de septembre 2025, tandis que Sanofi prévoit celui de Cynomel 0,025 mg au 31 octobre 2025.

Atrovent et Cynomel répondent à des besoins thérapeutiques spécifiques dans des contextes différents. Atrovent est principalement utilisé dans le traitement symptomatique de la crise d’asthme, en complément d’un bêta-2 mimétique d’action rapide et des exacerbations de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Cynomel, quant à lui, est indiqué dans certaines formes d’hypothyroïdie nécessitant une réponse rapide ou transitoire, notamment en contexte vital ou en préparation à l’iode radioactif, ainsi que dans certaines pathologies thyroïdiennes.

Atrovent : fin annoncée pour septembre 2025

Le laboratoire Boehringer Ingelheim a indiqué l’arrêt à venir de la spécialité suivante :
Atrovent (bromure d’ipratropium anhydre) 20 microgrammes/dose, solution pour inhalation en flacon pressurisé (acier inoxydable) avec valve doseuse et embout buccal.
CIP : 34009 360 797 8 6.

La raison de cet arrêt n’a pas été précisée. Pour toute demande d’information complémentaire, le centre d’iInformation de Boehringer Ingelheim France reste joignable par mail à centre.informations@boehringer-ingelheim.com ou par téléphone au 03 26 50 45 33.

Cynomel : arrêt prévu en octobre 2025

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé que Cynomel (liothyronine sodique) 0,025 mg du laboratoire Sanofi Winthrop Industrie ne sera plus commercialisé à compter du 31 octobre 2025.

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CIP : 34009 302 775 5 3.

Des solutions alternatives sont actuellement à l’étude en lien avec Sanofi afin d’assurer la continuité des traitements pour les patients concernés. Par ailleurs, la spécialité est actuellement en tension d’approvisionnement.

En pratique

Il est recommandé, lors de la délivrance de ces traitements, d’informer les patients de l’arrêt prochain de leur spécialité et de les inviter à consulter leur médecin pour envisager une alternative thérapeutique.