PLAN CANCER : L’Institut national du cancer veut « labéliser » les réseaux

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Publié le 28 mai 2005
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L’Institut national du cancer, qui vient de voir le jour, est une nouvelle étape du plan gouvernemental contre la maladie. Placée sous la tutelle des ministères de la Santé et de la Recherche, l’institution, présidée par le Pr David Khayat, est dotée d’un budget de 100 millions d’euros par an. Objectif : se mobiliser contre une maladie qui tue chaque année en France 150 000 personnes et le double dans vingt ans si aucune action n’est menée.

L’un des premiers chantiers de l’Institut aura pour but l’égalité d’accès aux soins. Concrètement, des critères de qualité en cancérologie vont être établis d’ici septembre 2005. Ils serviront aux agences régionales de l’hospitalisation à donner des autorisations pour prendre en charge les patients atteints de cancer. Ainsi dès le début l’année 2006, seuls les équipes chirurgicales, les services médicaux et les réseaux de soins disposant d’un label en cancérologie devraient être les interlocuteurs des malades.

Autre défi que l’Institut national du cancer compte relever : l’amélioration du dépistage. En automne 2005, il lancera une campagne de sensibilisation à ce sujet. Les enjeux en termes de santé publique sont réels. En effet, si le dépistage national du cancer du sein est désormais en place dans tous les départements, seulement 20 % des femmes profitent de cette opération de prévention. A terme, l’Institut compte ancrer sa démarche au niveau européen.

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