Lorraine : Campagne de sensibilisation pour détecter les ordonnances falsifiées

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Publié le 4 février 2006
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Comment « flairer » une ordonnance falsifiée ? Pour faciliter la tâche des officinaux lorrains, le Groupe de travail sur le détournement des ordonnances de Nancy, dont font partie le conseil régional de l’ordre des pharmaciens (CROP) et le Centre d’évaluation et d’information des pharmacodépendances (CEIP) de Nancy, a édité un document à afficher à l’officine. Intitulé « Détecter une ordonnance suspecte » (notre document), il invite à alerter le CROP en cas de suspicion.

Cette implication de tous les pharmaciens lorrains a permis d’étayer les données que récoltent chaque année en mai et novembre les CEIP. En effet, durant huit semaines, les réseaux des CEIP collectent, grâce à des pharmaciens « sentinelles », des ordonnances suspectes qui leur permettent de surveiller le potentiel addictif de substances psychotropes. Mais, en dehors de ces périodes, les signalements restent insuffisants. Grâce à cette implication officinale, le conseil régional de l’ordre des pharmaciens a collecté 59 signalements en plus des 42 ordonnances suspectes recueillies en 2004, montrant que les benzodiazépines et la buprénorphine à haut dosage sont les plus recherchées. Une collaboration qui mériterait d’être étendue à tout le territoire.

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