Le CNPS dubitatif

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Publié le 10 octobre 2009
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En 2010 « il n’y aura pas de politique de rupture puisque celle en place porte ses fruits », a déclaré Roselyne Bachelot, le 2 octobre, au Centre national des professions de santé (CNPS), demandant aux libéraux de poursuivre leurs efforts engagés depuis 3 ans sur la maîtrise médicalisée. « La crise a creusé le déficit de l’assurance maladie, il est impossible de ne pas en tenir compte », justifie-t-elle. « Encore faut-il que les efforts ne soient pas demandés toujours aux mêmes, surtout lorsque ceux-ci se sont déjà beaucoup investis », déplore Michel Chassang, président du CNPS et de la Confédération des syndicats médicaux, qui prédit des PLFSS de sortie de crise redoutables en 2011 et 2012. « Le temps est venu d’engager la réforme profonde du financement, exhorte-t-il. Le creusement abyssal du déficit n’est désormais plus imputable aux dépenses, mais à l’insuffisance de recettes dont le mode de collecte est devenu inadéquat, surtout en temps de crise. »

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