La santé au cœur des compétences régionales

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Publié le 12 décembre 2015
Par Loan Tranthimy
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Dernière ligne droite pour les candidats aux élections régionales de 2015. Le second tour, le dimanche 13, s’annonce serré pour l’ensemble des Régions. A la lecture des programmes, la santé occupe une bonne place même si elle ne fait pas partie de leurs compétences principales. C’est surtout au titre d’aménagement du territoire, de développement économique ou encore de formation que les Régions accompagnent des projets liés à la santé. Aussi, pour améliorer l’offre de soins en ville, les candidats proposent quasiment tous des mesures pour lutter contre les déserts médicaux et pour développer des maisons de santé pluridisciplinaires. Mais des actions plus ciblées ont aussi été envisagées selon les régions.

Moins de financement sur les projets de santé

Dans le Nord-Pas-de-Calais par exemple, Grégory Temprenant, pharmacien et 50e sur la liste LR menée par Xavier Bertrand, explique que, « dans sa Région, les indicateurs de santé sur le diabète ou encore les maladies cardiovasculaires sont très mauvais. Avec l’ARS, il faudra mettre en place des expérimentations pour les améliorer ». Le titulaire met aussi en avant la formation des professionnels de santé, l’une des compétences régionales. « La Région pourrait promouvoir la télémédecine, et particulièrement la télésurveillance où le pharmacien pourra jouer un rôle important », insiste Grégory Temprenant.

Renaud Nadjahi, président sortant de l’URPS-pharmacien Ile-de-France, ne manque pas de rappeler que « le conseil régional est un acteur de proximité sur lequel l’URPS doit s’appuyer. La question est de savoir quelle politique sera menée et surtout quel financement alloué aux projets de santé ». Sur cette question du financement, Grégory Temprenant reconnaît qu’il y aura moins de moyens pour la santé que pour l’emploi ou les transports. « Mais cela dépendra de la priorité que voudra donner le futur conseil régional ».

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