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Janvier, le mois sans alcool
Le « défi de janvier » sonne comme une bonne résolution : ne plus boire une goutte d’alcool de tout le mois. Lancée par l’organisation britannique Alcohol Change UK en 2013, la campagne Dry January est reprise, cette année encore, en France et sera animée exclusivement par les associations, sans aucun soutien de l’Etat. Derrière le pari ludique, l’initiative présente un réel intérêt « pour donner du répit à votre corps (et votre porte-monnaie) mais également faire le point sur la place qu’occupe l’alcool dans votre quotidien et votre sociabilité », expliquent les principales associations mobilisées, soit plus d’une vingtaine. Car, dans un pays où « la consommation occasionnelle d’alcool est, pour une majorité de Français, synonyme de plaisir et de convivialité », difficile de faire prendre conscience aux consommateurs de la morbi-mortalité liée à l’alcool, remarquaient les auteurs du Bulletin épidémiologique hebdomadaire consacré au sujet en février 2019. 10 % des 18-75 ans boivent à eux seuls 58 % de l’alcool consommé en France. Les Français ont-ils un problème avec l’alcool ?
Le Dry January pourrait aider les principaux concernés à en prendre conscience. Le défi promet des effets bénéfiques : un sommeil amélioré, une perte de poids ou encore une meilleure capacité de concentration, en plus d’un « merveilleux sentiment de victoire et de fierté ! ». Début janvier, près de 7 000 personnes s’étaient inscrites. Attention cependant au comptoir : les participants qui se plaignent de troubles digestifs, de sueurs, de tremblements, d’anxiété, d’insomnie, etc. peuvent révéler un syndrome de manque, qui nécessite une orientation et un accompagnement avec des professionnels qualifiés.§

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