Congrès : Affirmer ses atouts pour garder son indépendance

Réservé aux abonnés
Publié le 19 avril 2003
Mettre en favori

Le Congrès national (FSPF-APR-UTIP) se tiendra à Beaune du 17 au 19 mai. Avec Jean-François Mattei.

Dispensation du médicament vétérinaire » pour l’APR et « Alcool, médicament et pharmacien » pour l’UTIP (le 18 mai), « Le pharmacien libéral et indépendant, un professionnel en sursis ? » pour la FSPF (le 19)… Le traditionnel découpage thématique du congrès, intitulé en 2003 « L’officine doit affirmer ses vrais atouts », collera à l’actualité et à la géographie !

Sa présentation a donné l’occasion à Bernard Capdeville d’interpeller Jean-François Mattei, qui doit venir à Beaune le 19 mai et réfléchit à la restructuration du réseau : « Est-ce que les pouvoirs publics ont l’intention d’avoir des officines indépendantes », a-t-il demandé avant d’évoquer la loi Murcef – « s’il s’agit de faire du pharmacien un subalterne du capital, c’est non » – et les appétits de chaînes de la répartition – « elle ne peut pas se désintéresser de cette marge de 25 % qui lui survit » – et enfin de « charger » les préfets, « qui n’ont pas compris l’esprit de la loi » sur les transferts, regroupements…

L’économie sera aussi omniprésente avec en point de mire le déremboursement inéluctable des produits à SMR insuffisant, mais aussi de nombreuses baisses de remboursement voulues par le ministre, la mise en place du TFR (voir page 12)« Les pressions de Bercy sur la Santé sont phénoménales », selon le président de la FSPF qui incite le gouvernement à s’intéresser aux médecins avant d’imaginer faire des économies en réduisant le nombre d’officines : « Il est impossible de gérer une enveloppe sans maîtriser l’offre de soins (Ndlr, le réseau médical). Celle-ci se fait souvent en fonction des désirs et non des besoins. Qu’on ne vienne pas nous dire que nous sommes le mauvais élève. J’aimerais que l’exemple vienne de la profession leader. »

* Renseignements et inscriptions au 01 48 74 64 26.

Publicité