BELGIQUE : Accord entre l’Etat et les officines

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Publié le 1 décembre 2002
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U n accord est intervenu le 29 novembre dernier entre le ministre des Affaires sociales, Franck Vandenbroucke, et les représentants des officinaux belges, APB (indépendants) et Ophaco (coopératives). Ces derniers devaient donner une réponse positive aux dernières propositions ministérielles sous peine de revenir aux mesures annoncées le 8 octobre. Envisagées pour 2003, ces mesures qui faisaient tomber la rentabilité des officines à 17 %-18 % avaient mis le feu aux poudres et poussé à des manifestations et à des fermetures temporaires d’une heure ou d’une demi-journée dans tout le pays, complétées d’affiches virulentes : « Vous payez plus, les pharmaciens gagnent moins, où va l’argent ? ».

Si, faute de mieux, les dernières propositions ministérielles, notamment la baisse de leur reversement à l’INAMI (l’équivalent de notre Sécurité sociale) de 7,7 % à 4 % et le maintien en l’état de la marge sur les spécialités, ont été approuvées, les représentants des pharmaciens ont lié leur accord définitif – le 5 décembre – à la résolution de la problématique des grands conditionnements, source d’effritement des marges. Ils souhaitent la suppression du remboursement de tous les conditionnement prévus pour plus de 56 jours de traitement (autorisés en Belgique) ou une modification du système de marge (les pharmaciens perçoivent 7 Euro(s) par boîte délivrée quelle que soit sa taille). Un geste gouvernemental est attendu en ce sens pour calmer une base remontée et qui n’a pas apprécié en totalité l’accord donné par ses représentants.

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