Têtes pensantes

Le 6 septembre, NèreS (anciennement Afipa) dévoilait une étude menée par PwC Strategy& montrant que le recours au parcours de soins officinal, c’est-à-dire sans que le patient ne passe par la case médecin ou urgences, permettrait d’éviter 144 millions de consultations médicales pour les maux du quotidien. Et accessoirement à l’Assurance maladie d’économiser 3,1 milliards d’euros. Sans ce parcours de soins, les médecins traitants devraient travailler chaque jour deux heures de plus pour prendre en charge les maux du quotidien et 13 650 généralistes supplémentaires seraient nécessaires. Parfaitement inconcevable donc. « Qui aurait pu imaginer il y a deux ans que les pharmaciens allaient pouvoir prescrire des antibiotiques après avoir réalisé un Trod ? », s’exclame par ailleurs Franck Chauvin, ex-président du Haut Conseil de la santé publique, dans un entretien à découvrir dans ce numéro. Juste au moment où une campagne de communication pour faire connaître les bilans de prévention au grand public est lancée, entre deux cartons, par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités. Bilans que les pharmaciens peuvent effectuer. Autant de missions et services rendus qui ne cesseront de voir leurs contours élargis dans les années à venir. Pour vous permettre d’intégrer toutes ces évolutions et d’accompagner au mieux vos patients, Le Moniteur des pharmacies vous propose dès ce numéro une toute nouvelle formule enrichie de rendez-vous conçus pour optimiser votre formation. Un magazine remodelé qui n’a d’autre vocation que d’accroître votre expertise et vos compétences de professionnel de santé. Professionnel de santé, certes mais aussi (futur) chef d’entreprise. Lequel trouvera dans le supplément Pharmacien Business matière à nourrir sa réflexion stratégique. Une offre complète et complémentaire, conçue pour s’inscrire dans la durée. Exactement comme votre métier.