Bum, quand notre cœur fait bum

Bis repetita. Le 18 mars dernier, ici même*, on trouvait déjà de quoi se réjouir des résultats plus qu’encourageants de l’étude DiabPharmObserv chargée d’évaluer l’intérêt d’une démarche d’éducation des patients diabétiques par les pharmaciens. Un bonheur n’arrivant jamais seul, voilà que l’expérience de conseil pharmaceutique Bum’Diab menée dans 36 pharmacies de la région Occitanie, avec des entretiens de « longue » durée (20 à 30 minutes) se conclut très clairement par une amélioration des connaissances que les patients ont de leur traitement antidiabétique. « Ces résultats confirment l’impact positif du conseil pharmaceutique sur les connaissances, la meilleure gestion du traitement et son observance par les patients diabétiques », a commenté Sylvie Lemozy (Inserm Toulouse) lors du congrès de la Société francophone du diabète à Lille (Nord). Non sans oublier de rappeler que « cela positionne le pharmacien comme un acteur essentiel dans la gestion du traitement en partenariat avec les prescripteurs ». Cela fait toujours du bien de l’entendre dire par d’autres. Ces deux expériences concrètes font germer la pertinence d’entretiens pharmaceutiques consacrés aux patients diabétiques. La question du financement reste, elle, posée . Ce qui ne va pas forcément mieux en le disant.