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Équilibre métabolique : comment prévenir le risque cardiovasculaire ?
Un bilan de prévention (qui fait dorénavant partie des missions officinales) est essentiel vers l’âge de 45-50 ans. Outre des conseils nutritionnels et d’hygiène de vie, il permet de faire le point sur les analyses biologiques récentes ou, en l’absence de ces dernières, d’orienter vers un médecin qui pourra notamment prescrire un contrôle de la glycémie et des paramètres lipidiques, déterminants importants du risque cardiovasculaire.
La prise en charge
En complément des mesures hygiénodiététiques, des solutions d’automédication peuvent aider à contrôler ces paramètres métaboliques lorsqu’ils sont un peu « limite » et généralement avant qu’une prise en charge médicamenteuse soit indiquée. Elles sont à utiliser parallèlement au suivi médical.
Levure de riz rouge
Renfermant des monacolines (qui présentent les caractéristiques pharmacologiques des statines), elle est reconnue pour diminuer le taux de cholestérol. Pour réduire les effets indésirables, les apports doivent être inférieurs à 3 mg par jour (Arkogélules ou Dayang Levure de riz rouge…).
De nombreuses références l’associent à la coenzyme Q10, antioxydante, et/ou à d’autres composants bénéfiques sur les lipides comme les policosanols (extraits de la canne à sucre) ou certaines plantes (voir ci-dessous) : Cholestil, Coracol, Temperol Fort, Rizocol, Granions… Du chrome, contribuant au métabolisme des macronutriments et à une glycémie normale, ou encore des oméga-3 sont parfois présents : Granions Levure de riz rouge, Molval Fort…
En pratique : pas d’association aux statines ou fibrates au risque d’augmenter le risque d’effets indésirables. Déconseillée pour ces mêmes raisons après 70 ans et en cas de troubles hépatiques ou d’insuffisance rénale. Attention au risque d’interactions médicamenteuses, similaire aux statines (macrolides, azolés, pamplemousse…).
Plantes
Des plantes aux propriétés antioxydantes contribuent à maintenir des taux de lipides normaux, cholestérol et/ou triglycérides, et/ou une glycémie normale (ail, chrysantellum, coriandre, tilleul, cannelle, olivier, fénugrec, chardon-marie…). Elles sont associées entre elles dans des références ciblant le cholestérol (ErgySterol+, ControlSterol, Lipostérol Fort, Granions Ail noir, Valbiotis Pro Cholestérol…) et au chrome dans celles ciblant la glycémie (ErgyGlucil, Glyco-Stab, Glycabiane, Glycophytol, Reglucid Inovance, Romarinex Chrome…).
Certaines formules ciblent plus globalement l’équilibre métabolique grâce à des associations spécifiques de plantes (Valbiotis Pro Santé Métabolique, Superdiet Quatuor Cardiovasculaire…) ou le recours à des complexes polysaccharidiques (Metarecod, Reishi Bio Nutrixeal…). Valbiotis Pro Santé Métabolique, renferme un complexe breveté fortement dosé en plantes (Totum 63) testé cliniquement.
En pratique : vérifier systématiquement les précautions d’emploi spécifiques de certaines plantes.
Chrome
Présent dans de nombreuses formules (voir ci-dessus), il peut également être proposé isolément pour aider au rééquilibrage de la glycémie. Les études montrent une meilleure biodisponibilité du picolinate de chrome par rapport à d’autres sels. Le chrome est présent dans Granions de Chrome, Forté Pharma Chrome, Oligomax Chrome, Dayang Picolinate de chrome, NHCO Chrome…
En pratique : la dose limite est fixée à 250 µg par jour.
Phytostérols
Du fait d’une structure proche, les stérols végétaux entrent en compétition avec le cholestérol au niveau intestinal, diminuant ainsi son absorption. Ils sont proposés seuls ou associés à des extraits de plantes et des antioxydants : Arterin Cholestérol, Léro Phytostérols, Dimeol Q10 (associé à la levure de riz rouge)…
En pratique : certaines personnes ne sont pas « répondeurs » aux phytostérols, l’emploi doit dans tous les cas se faire sous surveillance médicale.
L’hygiène de vie
- Équilibrer son alimentation. Une alimentation équilibrée de type méditerranéenne peut être recommandée* : comportant des fruits (pas plus de 3 par jour pour les diabétiques), légumes (riches en antioxydants et en fibres), légumineuses et céréales complètes (dont les fibres freinent l’absorption intestinale des glucides et le pic glycémique post-prandial), poissons et huiles végétales (olive, colza, noix…). Les graisses d’origine animale et les graisses trans (huile de palme, de coco, aliments ultra-transformés) doivent à l’inverse être réduites tout comme la consommation d’alcool et de produits sucrés.
- Prendre ses repas dans le calme. Manger lentement et en « pleine conscience » contribue à mieux ressentir la satiété.
- Augmenter son activité physique, y compris en rompant les périodes de sédentarité par des activités type tâches ménagères, jardinage, marche, vélo…
- Encourager l’arrêt du tabac.
* « Guide du parcours de soins : surpoids et obésité de l’adulte » HAS, mis à jour en février 2024.
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