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Protections intimes : avant qu’elles ne deviennent dangereuses
A la suite de la journée internationale de l’hygiène menstruelle qui s’est déroulé le samedi 28 mai, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) fait le point sur les bons gestes à adopter lors de l’utilisation de protections intimes, notamment pour éviter le syndrome du choc toxique.
Affection rare mais potentiellement mortelle, le syndrome du choc toxique (SCT) est le principal risque microbiologique lié au port de protections intimes internes.
Dans son communiqué, l’Anses prend la précaution de rappeler qu’aucune relation directe n’a été mise en évidence entre les propriétés physicochimiques des matériaux entrant dans la composition des protections intimes internes (tampons, coupes menstruelles appelées aussi cup) ou externes (serviettes hygiéniques et protège-slips) et un risque d’augmentation du syndrome du choc toxique menstruel.
C’est la question de l’utilisation de ces protections qui est pointée du doigt par les expertises menées en 2018 et 2019. En effet, le risque de développer un SCT augmente avec l’utilisation prolongée d’une protection interne et/ou l’utilisation d’une protection d’une capacité d’absorption plus forte que nécessaire.
Ainsi, si le respect des recommandations d’utilisation propres à chaque protection est essentiel, il est également important de rappeler l’importance des règles d’hygiène encadrant la manipulation de ces protections, notamment le lavage des mains avant et après leur changement. Le renouvellement d’une protection intime est nécessaire toutes les 4 à 6 heures et le port de protection interne la nuit est à éviter. Enfin, une protection interne ne doit pas être utilisée de façon préventive avant l’arrivée des règles et doit ensuite être choisie afin d’avoir un pouvoir absorbant minimal nécessaire par rapport à l’abondance des règles.
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