Traitement précoce du Covid-19 : l’ivermectine out

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Le laboratoire Merck qui commercialise l’ivermectine (Stromectol) démontre lui-même l’absence d’intérêt de son médicament dans le traitement du Covid-19 : « Aucune base scientifique pour un effet thérapeutique potentiel contre le Covid-19 à partir d’études précliniques ; aucune preuve significative de l’activité clinique ou de l’efficacité clinique chez les patients atteints de la maladie Covid- 19 ; manque préoccupant de données de sécurité dans la majorité des études ». L’ivermectine fait depuis peu partie d’un « protocole » de « traitement ambulatoire précoce » pour patient Covid avec test PCR positif, qui ne repose sur aucune étude scientifique bien conduite, et incluant également, hors autorisation de mise sur le marché, les vitamines D et C, l’azithromycine et l’hydroxychloroquine, entre autres.

« Heureusement que nous avons des pharmaciens qui sont qualifiés, qui sont formés, qui sont dévoués et qui sont très loin de l’image d’épicier » pour éviter la dispensation de telles prescriptions, soulignait le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, le 9 février devant l’Assemblée nationale, lors de la séance des questions au gouvernement.

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