L’endométriose de Gladys Ménoré

Conseils complémentaires

Expliquer le traitement. La contraception hormonale bloque les sécrétions ovariennes, et met au repos les lésions d’endométriose. Un schéma de prise continu visant à obtenir une aménorrhée est proposé lorsque les douleurs réapparaissent à l’interruption du contraceptif.

Rassurer sur l’aménorrhée induite. Cette aménorrhée n’est pas un état de ménopause, elle est réversible à l’arrêt du contraceptif et n’augmente pas plus le risque cardiovasculaire lié à la pilule qu’une prise discontinue de celle-ci.

Détailler le bon usage de l’anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Les AINS sont d’autant plus efficaces qu’ils sont pris tôt, dès le début des saignements. Les prises doivent se faire ensuite régulièrement 3 fois par jour durant quelques jours sans laisser la douleur s’installer. En revanche, il convient de ne pas les prendre au long cours du fait de leurs effets indésirables gastro-intestinaux.

ACCOMPAGNER LA DISPENSATION

Jasminelle : la patiente n’étant plus sous pilule, la prise du premier comprimé se fera le premier jour des prochaines règles, en enchaînant les plaquettes sans interruption.

Antadys : l’anti-inflammatoire est efficace contre les douleurs liées aux saignements qui peuvent se manifester ponctuellement, même avec une prise continue de pilule. Les prises se font pendant les repas pour limiter les troubles digestifs.

Paracétamol et phloroglucinol : l’antalgique et l’antispasmodique se prennent si besoin en complément de l’AINS ou pour calmer les douleurs pelviennes persistantes, en dehors des saignements. Respecter un intervalle de 4 heures au moins entre les prises de paracétamol et de 2 heures entre celles de l’antispasmodique.