Le port du préservatif empêche-t-il la transmission des papillomavirus humains ?

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Publié le 10 décembre 2022
Par Alexandra Blanc et Marianne Maugez
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L’infection à HPV (Human papillomavirus) est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Le HPV se transmet par contact cutané direct, le plus souvent lors de rapports sexuels avec ou sans pénétration. Près de 80 % des personnes seront atteintes par ce virus au cours de leur vie. Dans environ 90 % des cas, il disparaît dans les deux ans et l’infection reste sans conséquence. Détectée notamment chez la femme lors du dépistage du cancer du col de l’utérus, celle-ci n’impose pas le port de préservatifs au cours des relations sexuelles. En effet, le préservatif protège imparfaitement contre l’infection à HPV. D’une part, il ne couvre pas l’intégralité des parties génitales et, d’autre part, le virus étant de petite taille (55 nm), il peut passer au travers. En revanche, le préservatif reste nécessaire pour protéger contre de nombreuses autres infections sexuellement transmissibles et doit être promu dans ce cadre.

Sources : « Questions-réponses sur l’infection à papillomavirus humains (HPV), cause de cancer du col de l’utérus, et le dépistage », Haute Autorité de santé, juillet 2020.

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