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Disparus
Personnes atteintes pour la première fois d’une pathologie chronique, patients dont la maladie nécessite d’être suivie de près par un spécialiste ou simples adeptes des consultations de bobologie, qu’êtesvous donc devenus ? Pouvons-nous espérer vous revoir un jour dans les cabinets médicaux et les officines ? Parce que là, ça commence à faire long… Et pas seulement parce que l’on se fait du souci pour nos trésoreries. On se demande sérieusement quelles vont être les conséquences de cette fenêtre thérapeutique de deux mois. Voyons plutôt. Selon un sondage Ipsos commandé par le laboratoire Amgen et publié le 6 mai, un patient atteint d’une pathologie chronique sur deux a renoncé à au moins une consultation médicale en ville ou à l’hôpital pendant le confinement.
Autre enquête et peu ou prou les mêmes résultats. Révélée le 4 mai, l’étude d’Epi-Phare (sous l’égide d’un groupe d’intérêt scientifique constitué par l’ANSM et la Cnam) montre l’effondrement des traitements nécessitant l’intervention d’un professionnel de santé (vaccins obligatoires pédiatriques, dispositifs intra-utérins, produits de contraste, etc.), jusqu’à – 71 % pour les vaccins et – 82 % pour les préparations pour coloscopie. Une forte baisse a également été constatée pour les antibiotiques systémiques généraux, moins prescrits chez les moins de 20 ans (jusqu’à – 75 % lors de la cinquième semaine de confinement). Raison plausible : une réduction de la transmission d’agents infectieux habituels (hors nouveau coronavirus) dans les crèches et les écoles.
Du coup, sur le seul plan comptable, les remboursements de médicaments délivrés en ville, qui étaient sur une tendance haussière de 1,8 % sur les premiers mois de l’année, ont dégringolé de 10,6 % en avril. A patients verrouillés, chiffres grippés.
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