De l’avantage d’une automesure et d’une autogestion maîtrisées

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Publié le 6 septembre 2014
Par Laurent Lefort
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Bientôt dépassée, la prise en charge classique de l’hypertension ? Une nouvelle étude sur ce sujet, centrée sur 552 patients à haut risque cardiovasculaire suivis pendant un an, confirme que cela pourrait bel et bien être le cas. Publiée dans le JAMA, l’étude montre que l’automesure et l’autogestion du traitement antihypertenseur par le patient lui-même permettent une baisse supplémentaire significative : 9,2 mmHg pour la PA systolique et 3,4 mmHg pour la PA diastolique. Des résultats obtenus en contrepartie de règles de conduite rigoureuses (formation préalable, prise de tension deux fois chaque matin durant la première semaine de chaque mois) et d’un plan d’action cadré : si au moins 4 mesures durant deux mois consécutifs étaient au-dessus de la valeur cible, les patients pouvaient augmenter la dose ou même changer de médicament selon un protocole prévu avec le médecin. Médecin qui en était informé par le patient, en dehors de toute consultation.

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