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Colonisation urinaire : antibiothérapie ou pas ?
Anciennement nommées bactériuries asymptomatiques, les colonisations urinaires correspondent à la mise en évidence de bactéries à l’examen cytobactériologique des urines (bactériurie > 105 unités formant colonie/ml), avec ou sans leucocyturie, et sans que leur présence ne soit associée à des signes d’infection. Sa prévalence augmente avec l’activité sexuelle chez les femmes et avec l’âge (15 à 50 % des personnes vivant en institution). Elle est plus élevée chez les femmes diabétiques par rapport aux non diabétiques. Elle est fréquente chez les patients porteurs d’une sonde à demeure. Le traitement des colonisations urinaires ne diminuant pas le risque d’infection urinaire symptomatique et contribuant à l’émergence de résistances bactériennes, il n’y a pas lieu de les rechercher ni de les traiter (y compris chez l’enfant, les personnes diabétiques ou porteuses d’une sonde urinaire à demeure ou sous chimiothérapie), sauf dans deux situations : au cours de la grossesse, en raison d’un risque augmenté de pyélonéphrite aiguë et d’accouchement prématuré, et avant tout examen urologique invasif ou intervention urologique à haut risque. Dans les deux cas, le traitement est adapté aux résultats de l’antibiogramme et prescrit pour une durée de sept jours au cours de la grossesse, trois jours en cas d’examen ou d’intervention urologique en débutant les deux jours précédant l’examen ou l’intervention.
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