Rappels pendant la campagne antigrippale : attention aux contre-indications

Aujourd’hui débute la campagne de vaccination antigrippale. Avant de sortir les vaccins du réfrigérateur, prenons le temps de faire le point sur les questions essentielles à poser aux patients. Car charge à vous de vous assurer qu’ils ne présentent pas de contre-indication à la vaccination telle que :

• L’allergie aux protéines de l’œuf (les souches utilisées dans les vaccins grippaux inactivés sont cultivées sur des œufs embryonnés de poule) ;
  
  
• L’allergie aux aminosides (des traces de gentamicine ou néomycine peuvent être présentes dans le vaccin). En cas de maladie fébrile, de maladie aiguë ou de poussée de maladie chronique, la vaccination est temporairement contre-indiquée. Elle est repoussée de quelques jours, le temps que l’état du patient soit normalisé.

Pour une injection sécurisée il faut également s’assurer que :

• le patient ne présente pas de risque hémorragique (une thrombocytopénie ou des troubles de la coagulation peuvent être à l’origine de saignements en cas d’injection intramusculaire. L’injection sous-cutanée est alors privilégiée) ;
  
  
• le bras où l’injection a lieu n’a pas subi de curage ganglionnaire ;
  
  
• le bras n’est pas couvert de lésions. On évitera donc de vacciner sur un tatouage.

Pour faire bien, faites simple. Posez clairement les bonnes questions et assurez-vous que votre patient les a bien comprises : « Prenez-vous Previscan, Coumadine ou Sintrom ? » est par exemple plus compréhensible pour les patients que « Prenez-vous un traitement anticoagulant ? ».  Le but est d’éviter tout malentendu…