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Qu’est-ce que l’autoconservation des gamètes sans motif médical ?
Rendu possible par la loi de bioéthique de 2021, ce dispositif concerne les hommes et les femmes pour lesquels un projet parental est incertain et/ou lointain, leur donnant accès à une assistance médicale à la procréation (AMP). Il s’agit d’une démarche volontaire. Aucune condition médicale ou de don d’une partie des gamètes n’est requise. L’autoconservation a pour but d’optimiser les chances ultérieures d’avoir un enfant, mais n’offre pas de garantie. Elle peut être envisagée pour pallier la baisse de fertilité et les risques pour la santé de l’enfant qui apparaissent avec l’augmentation de l’âge des parents lors de la conception, en particulier chez les femmes.
Le prélèvement d’ovocytes chez la femme est possible du 29e au 37e anniversaire. Chez l’homme, le recueil de spermatozoïdes est réalisable du 29e au 45e anniversaire. L’utilisation des gamètes est, quant à elle, possible jusqu’au 45e anniversaire chez la femme et jusqu’au 60e anniversaire chez l’homme. Les personnes receveuses peuvent être en couple avec un homme, une femme ou célibataires. Le prélèvement des ovocytes se fait par ponction après un traitement de stimulation. Plusieurs recueils de sperme au laboratoire sont nécessaires pour les hommes. Les actes liés sont alors remboursés. En revanche, le coût de la conservation annuelle en établissements de santé n’est pas pris en charge (40,50 € par an). Chaque année, la personne est consultée sur le devenir choisi pour les gamètes : conservation, utilisation, don ou arrêt de conservation.
La liste des centres habilités pour l’autoconservation est consultable sur le site procreation-medicale.fr.
Sources : « Autoconservation des gamètes et tissus germinaux à des fins ultérieures d’AMP », Assurance maladie ; Agence de la biomédecine.
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