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L’évaluation de l’Anses
L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a rendu public cette semaine son rapport sur l’évaluation des risques sanitaires du bisphénol A. Elle y conclut, sur la base d’une estimation des expositions réelles de la population, à l’existence d’un risque potentiel pour l’enfant à naître de femmes exposées pendant leur grossesse. Bien que le niveau de confiance associé à cette conclusion soit qualifié par les auteurs du rapport de « modéré » compte tenu des connaissances et incertitudes actuelles, une modification de la structure de la glande mammaire pouvant favoriser le développement ultérieur d’une tumeur chez les enfants des 2 sexes est mis en avant. L’alimentation contribue à plus de 80 % de l’exposition au bisphénol A, principalement via les légumes, plats cuisinés et produits à base de viande ou de poisson conditionnés en boîtes de conserve (50 % de l’exposition), mais aussi via certains produits d’origine animale (17 à 20 %). Les bonbonnes d’eau en polycarbonate sont également une source importante d’exposition. La manipulation de papiers thermiques (tickets de caisse, facturettes bancaires) dans un cadre professionnel étant incriminée, l’Agence recommande de réduire l’exposition aux bisphénols des femmes travaillant en caisse. Par ailleurs, l’Anses n’encourage pas l’utilisation d’autres bisphénols en remplacement du bisphénol A, car tous ces composés possèdent une structure chimique commune qui leur confère des propriétés œstrogéniques.
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