- Accueil ›
- Conseils ›
- Maux du quotidien ›
- L’espoir d’un vaccin préventif
L’espoir d’un vaccin préventif
Alors que le rapport 2013 sur la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH vient d’être rendu public, les chercheurs continuent à se mobiliser pour la mise au point d’un vaccin préventif du sida. Plusieurs pistes sont explorées en matière d’immunisation. Un essai de phase II est ainsi prévu l’an prochain en Thaïlande avec un candidat vaccin ciblant une zone particulière de l’enveloppe du virus (la zone V1V2), qui pourrait bloquer la réplication du VIH. Le premier essai clinique mené en 2009 sur plus de 16 000 adultes avait obtenu des résultats encourageants : par rapport à un placebo, le vaccin avait permis de réduire le risque d’être infecté par le VIH chez 31 % des sujets. En France, une unité de l’INSERM travaille sur des anticorps monoclonaux capables de neutraliser in vitro les variants récents du VIH-1 à une concentration compatible avec une utilisation chez l’homme. L’introduction de gènes codant pour ces anticorps neutralisants dans des vecteurs d’expression permettrait de les faire sécréter dans la circulation, inhibant les étapes précoces de l’infection. Un vaccin préventif pourrait ainsi voir le jour… mais quand ?
Quatre essais thérapeutiques enregistrés à l’ANSM
Dans l’univers du VIH, le terme « vaccin » peut désigner le traditionnel vaccin préventif mais également un vaccin « thérapeutique ». La nuance est de taille, car si le vaccin préventif vise à empêcher l’infection d’un organisme sain, le vaccin thérapeutique, lui, s’adresse aux patients déjà infectés afin de les « soigner ». A ce jour, 4 essais cliniques sur des vaccins thérapeutiques sont enregistrés à l’ANSM. Les modes d’action de ces vaccins sont variables : ils peuvent notamment empêcher le virus de reconnaître les lymphocytes T CD4, préservant ainsi l’immunité du patient infecté (à administrer en complément d’antirétroviraux) ou bien s’attaquer aux protéines virales TAT qui neutralisent la capacité de l’organisme à nettoyer les cellules infectées. Un vecteur de transfert de gène est également testé. Il permettrait d’induire une réponse immunitaire cellulaire forte et durable afin d’éliminer les cellules infectées. G.G.
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
