Le rôle éducatif des pharmaciens dans l’asthme est très positif

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Publié le 16 octobre 2010
Par Laurent Lefort
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Une évaluation par le pharmacien de la technique d’inhalation de son patient asthmatique, une explication personnalisée du dispositif prescrit, une réévaluation après l’explication et, un mois après cette initiative d’éducation thérapeutique, un questionnaire que 717 patients ont rempli et retourné. Voilà la feuille de route qu’ont respecté à la lettre les 123 officines du groupement PHR qui ont participé à l’étude ResPHIR, en partenariat avec Teva Santé.

Il en ressort que seuls 25 % des patients maîtrisaient de façon optimale l’utilisation de leur inhalateur avant l’étude. Plus fâcheux encore, 70 % réalisaient une erreur si critique qu’elle affectait la dose délivrée.

Plus de chance d’être bien contrôlé

Le passé, c’est le passé, et après ? Et bien, si 67 % des « cobayes » n’avaient jamais utilisé un système d’inhalation devant un professionnel de santé, ils ont été le même pourcentage à trouver l’éducation utile, voire très utile.

Autre enseignement intéressant de ResPHIR, cette approche éducationnelle n’a rien d’infaisable : la durée moyenne d’éducation a été de 6 minutes, avec deux essais nécessaires pour que le patient réussisse à acquérir la bonne technique. Et que le résultat soit payant. Après éducation, l’asthme des patients ayant acquis la bonne technique d’inhalation a 2,2 fois plus de chance d’être bien contrôlé. Quant au suivi à un mois, il a également permis de mettre en évidence une amélioration du contrôle et de l’observance déclarée.

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