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Des chiens pour détecter le Covid-19 ? [Vidéo]
Contre le Covid-19, le taux d’efficacité des chiens renifleurs est supérieur à 90 %, le coût de revient à moins de 30 centimes l’unité. « Alors, pourquoi, en France, les chiens renifleurs ne participent-ils pas à la campagne de dépistage massif », s’interroge le professeur Dominique Grandjean à la tête de l’équipe Nosaïs de l’école nationale vétérinaire d’Alfort (EnVA).
« L’idée d’utiliser l’olfaction des chiens pour détecter les patients atteints de Covid-19 a été envisagée à l’été 2020 par des équipes pluridisciplinaires – vétérinaires, médecins, biologistes, maîtres-chiens – pour répondre à la demande mondiale d’un test de dépistage rapide, simple, non invasif, sensible et spécifique, selon un communiqué de l’Académie de Médecine et de l’Académie Vétérinaire. […] Les premiers résultats obtenus par une équipe allemande et une équipe française, utilisant de nouveaux tests olfactifs de biologie médicale, montrent que des chiens renifleurs entraînés sont capables de reconnaître une odeur spécifique du Covid-19 correspondant à un ensemble de composés organiques volatils spécifiques ou d’autres substances métaboliques produites par l’organisme malade, appelé volatilome ou VOC (volatile organic compounds) ». Depuis, 56 pays dans le monde travaillent sur le dépistage du Covid-19 par les chiens et 16 pays le pratiquent. Par exemple, aux Emirats arabes unis, les chiens sont utilisés dans les aéroports et les villages. En France, des expériences ont été menées dans un Ehpad en Alsace.
Dans les écoles, à l’heure où le protocole de dépistage avec 3 autotests en 4 jours interroge de nombreux parents, les chiens renifleurs pourraient s’avérer une aide intéressante. « La difficulté administrative majeure, c’est que le chien devienne un outil de santé. Aujourd’hui, un collant, une brosse à dents, des préservatifs peuvent être des dispositifs médicaux, mais pas un chien ! C’est dommage que dans une pandémie comme celle-là, on se passe d’un outil non invasif, immédiat et pas cher », conclut le professeur Dominique Grandjean.
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