Collyre mydriatique : une surveillance plus que nécessaire chez l’enfant

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Collyre mydriatique : une surveillance plus que nécessaire chez l’enfant

Publié le 5 juin 2023
Par Alexandra Blanc
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Les collyres mydriatiques permettent de préparer l’œil avant un examen ophtalmologique en dilatant la pupille et en mettant au repos l’accommodation de l’œil. Les produits commercialisés en France sont l’atropine, le cyclopentolate (Skiacol), le tropicamide (Mydriaticum) et la phényléphrine (Néosynéphrine). Après installation, des effets indésirables transitoires surviennent fréquemment, tels qu’une dilatation de l’œil pendant plusieurs heures, une rougeur du visage et une sécheresse buccale. Chez les enfants, ces collyres peuvent aussi être à l’origine d’effets indésirables graves (neurologiques, cardiovasculaires et digestifs), voire mortels, le plus souvent liés à un mauvais usage entraînant un passage dans la circulation sanguine. En général, ces effets surviennent dans un délai de 20 à 30 minutes après l’administration. Ainsi, après avoir instillé le collyre, il est demandé aux parents de surveiller leur enfant attentivement pendant une demi-heure et de contacter sans délai un médecin en cas de fièvre brutale et élevée, de changement de comportement (agitation, somnolence brutale, etc.), d’hallucination, de confusion, de maux de tête, de vertiges, de convulsions, de troubles de l’équilibre, de rythme cardiaque rapide ou de gonflement de l’abdomen.

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