Groupements et enseignes : avez-vous fait le bon choix ?

A ce jour, la quasi-totalité des officines sont rattachées à un groupement. Une enquête menée par la société d’études PharmedInsight auprès de 327 pharmacies* montre un taux d’adhésion de 93 %.

Dans cette enquête diffusée le 29 mars, la moitié de l’échantillon s’est ralliée à une structure de moins de 300 adhérents. Point de détail intéressant : les officines de chiffre d’affaires inférieur à 1,5 million d’euros se tournent vers les groupements de grande envergure ou, au contraire, de petite taille. Au-delà de ce seuil, on fait plutôt confiance aux groupements de taille intermédiaire (entre 50 et 300 adhérents).

Concernant la structure du groupement, elle est dans près de la moitié des cas (44 %) un groupement d’intérêt économique (GIE) ou une structure de regroupement à l’achat (SRA). Près de 4 pharmaciens sur 10 ne se sont pas préoccupés de la forme juridique de leur groupement.

Ce qui importe dans le choix, ce sont évidemment en premier lieu les conditions commerciales offertes par les laboratoires, axe sur lequel les groupements sont encore incités à progresser. Les adhérents veulent conserver une certaine liberté et sont attentifs aux laboratoires de génériques référencés. Parmi les demandes fortes des pharmaciens viennent ensuite l’accompagnement aux nouveaux services, la mise à disposition d’une plateforme logistique ou encore l’appui au merchandising. Les programmes de formation ne sont un facteur de choix que pour un adhérent sur deux environ (55 %).

La possibilité de s’investir dans le maintien au domicile ou de proposer des cartes de fidélité intervient de façon majoritaire dans le choix d’un groupement. Au final, une majorité de pharmaciens (56 %) considèrent qu’adhérer à une enseigne est un avantage pour recruter et fidéliser sa clientèle.

Les groupements offrent une stabilité aux pharmaciens : ceux-ci indiquent à 90 % qu’ils n’en changeront pas au cours des deux prochaines années. Par ailleurs, près de 3 pharmaciens sur 4 sont attentifs à ce que le groupement qu’ils ont choisi ne soit pas rattaché à un groupe de répartition ou un fonds d’investissement.

*Pharmaciens interrogés via la plateforme de PharmedInsight en janvier 2021.