Pharmhumain

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Publié le 12 juillet 2014
Par Laurent Lefort
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Dans son édition du 3 juillet, Le Point a publié un dossier sur « les nouveaux jobs » et autres métiers qui montent. L’hebdomadaire s’est livré à un exercice aussi amusant qu’effrayant : celui de passer au crible les métiers susceptibles de plus ou moins bien résister à l’automatisation galopante. Au moins, de ce côté-là, les pharmaciens n’ont aucun souci à se faire. La probabilité d’automatisation a été estimée à… 1 %.

Eh oui, quoi qu’en disent les détracteurs, pharmacien rime avec humain.

Certains préféreront toujours la 4G au « J’ai échangé avec la pharmacienne et la préparatrice ». Grand bien leur fasse. D’autres encore se délecteront des outils d’efficience ou des ratios de rentabilité. Laissons les tableaux Excel se remplir, les chiffres mouliner dans tous les sens.

Mais laissons aussi la place, toute la place qu’il mérite, au non-mesurable : le conseil, l’écoute, l’empathie, la présence rassurante, l’accompagnement. La vraie richesse. C’est-à-dire celle qui reste quand les autres ont essayé de tout vous prendre.

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