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L’Ordre veut planter le retour des herboristes
Cela fait soixante-dix ans que leur diplôme avait disparu, sur décision du maréchal Pétain. Les herboristes vont peut-être faire leur grand retour. Le 12 juillet dernier, le sénateur PS du Finistère, Jean-Luc Fichet, a déposé une proposition de loi visant à rétablir le diplôme et à organiser la profession d’herboriste, afin de lui donner une légitimité aux yeux du public. C’est peu dire que cette perspective n’enchante guère les pharmaciens. « Nous y sommes fermement opposés », martèle Isabelle Adenot, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens. Pour elle, la libéralisation de 148 plantes médicinales, en 2008, a rendu inutile la création d’un nouveau circuit de distribution spécialisé. « Le système actuel remplit complètement les objectifs de santé publique », estime-t-elle.
Exercice illégal de la pharmacie
Dans l’exposé des motifs de la proposition de loi, les herboristes auraient à « agir efficacement en complément des traitements traditionnels ». Pour la présidente de l’Ordre, c’est une ineptie. « En aucun cas, ils ne seraient des professionnels de santé », prévient-elle, rappelant que les exercices illégaux de la médecine et de la pharmacie sont réprimés par la loi. Et que le diplôme d’herboriste avait déjà été supprimé du fait de cette ambiguïté. Isabelle Adenot a exposé tous ces arguments en mars dernier, lors de son audition par le groupe de travail sur la création du diplôme d’herboriste. Des arguments également repris dans un courrier adressé le 16 août à la secrétaire d’Etat à la Santé, Nora Berra.
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