Baisse de forme

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Publié le 4 juin 2011 | modifié le 19 août 2025
Par Laurent Lefort
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Ce n’est pas le retour de la vengeance du concombre qui m’afflige le plus cette semaine. Ce n’est pas non plus que les cigarettes électroniques soient déconseillées par l’Afssaps. Quoi alors ? C’est l’arrêt de la croissance du nombre des pharmaciens d’officine, comme l’a divulgué l’Ordre. En régression d’environ 1 % en fait. Il ne s’agit donc que d’une baisse de forme… Dans un contexte d’augmentation du numerus clausus toutefois. Une baisse de forme, dont la lame de fond est le peu d’empressement des jeunes diplômés à obtenir leur carte aux couleurs ordinales. Et, comme on peut le supposer, leur empressement à aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte que la croix.

Bien sûr, « la décélération tendancielle du marché pharmaceutique », comme disent les experts en économie, ne les encourage certainement pas à se lancer dans un parcours officinal. Mais, entre nous, la situation est-elle plus favorable dans les autres domaines d’activité ? Ce désintérêt est assez déstabilisant, alors que le métier est sur le point de prendre une tournure de plus en plus intéressante. Il me semble qu’il est temps d’en être convaincu et de faire passer ce message aux étudiants pendant les stages. Mais vous en êtes bien convaincus, n’est-ce pas ?

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