Privé de désert
Mon copain Bernard a beaucoup de chance d’habiter rue de la Pompe à Paris. Pas seulement parce que son adresse se trouve dans le très chic 16e arrondissement, mais aussi parce que sa rue compte une soixantaine de médecins sur environ 1 700 mètres. Ce serait quand même la guigne s’il lui arrivait un pépin de santé sur les 30 mètres de trottoir qui séparent deux cabinets.
Tous les Français ne sont pas si bien lotis. Et ce n’est pas demain la veille que les choses vont changer. Il est surprenant de voir qu’on laisse encore le choix à des professionnels de santé d’exercer leur métier là où bon leur semble et non pas là où ils sont utiles. Et à vous entendre, contrairement à certains discours fanfaronnants, les maisons de santé ne vont manifestement pas résoudre à elles seules le problème plus que préoccupant des déserts médicaux.
Les médecins exercent une profession vitale, on a besoin d’eux partout, alors arrêtons de tourner plus longtemps autour du pot. Incitation à l’installation, coercition, peu importe ! La seule règle qui prévaut est le bon sens. Je veux croire que les médecins n’en sont pas dénués.
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