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Oh My Cream, Primaprix, Vinted… les marques et tendances qui dessinent la conso de demain
Primaprix part à la conquête de la France
Le discounter espagnol tisse sa toile sur le marché français. Depuis son arrivée dans l’Hexagone en 2022, l’enseigne multiplie les ouvertures de boutiques. Elle en compte actuellement 17 en France. Dans le sillage d’Action et de Normal, Primaprix propose une diversité de références, dont des produits alimentaires et d’hygiène-beauté, à prix cassé. Elle récupère pour cela des fins de série ou des invendus de grandes marques afin de les vendre à des prix pouvant aller jusqu’à - 70 % par rapport aux grandes surfaces classiques. Né en 2014, Primaprix totalise 268 magasins en Europe.
Les petits colis, le talon fiscal des géants asiatiques
Face à l’explosion des commandes en ligne en provenance d’Asie, notamment via des plateformes comme Shein ou Temu, la France envisage la création d’une taxe spécifique sur les petits colis importés. Objectif : mieux encadrer ces flux massifs tout en rétablissant une forme d’équité avec les commerçants européens. En 2024, environ 4,6 milliards de colis d’une valeur inférieure à 150 € ont été expédiés vers l’Union européenne, dont 91 % en provenance de Chine. Pour la France, cela représente en moyenne 800 millions de colis sur un total de 1,5 milliard. Ces envois bénéficient actuellement d’une exonération de droits de douane, ce qui leur confère un avantage de prix indéniable face aux acteurs locaux. La France propose donc de mettre en place, dès 2026, une taxe de type « frais de gestion » pour chaque petit colis entrant sur le territoire européen. Ce montant serait à la charge des vendeurs, et non des consommateurs. Il servirait à financer le renforcement des contrôles douaniers, jugés insuffisants au regard du volume de colis à inspecter. La France insiste pour que cette taxe soit adoptée de manière coordonnée au niveau européen afin d’éviter un simple déplacement des flux vers d’autres États membres. Bruxelles prévoit déjà, dans le cadre de sa réforme douanière, de mettre fin, d’ici 2028, à l’exonération actuelle de droits de douane pour les petits colis. La Commission européenne a ainsi proposé, mardi 20 mai, d’instaurer une taxe de 2 € sur chaque paquet de ce type entrant dans le territoire de l’Union.
K-beauty : MiiN s’installe à Saint-Germain-des-Prés
Référence européenne de la beauté coréenne, MiiN Cosmetics renforce sa présence en France avec l’ouverture d’un deuxième point de vente parisien, au 39 rue du Four (Paris 6e). Après le succès de sa première adresse aux Abbesses, la marque propose, dans cette nouvelle boutique, plus de 70 marques coréennes sélectionnées minutieusement, du soin visage aux solaires. Diagnostic de peau, conseils personnalisés et ateliers immersifs viennent enrichir l’expérience. MiiN s’impose ainsi comme un acteur clé du segment cosmétique asiatique en plein essor.
Naissance d’Atessia Vigilances
Devenir un acteur reconnu dans les vigilances pharmaceutiques et réglementaires : telle est l’ambition d’Atessia Vigilances, nouvelle entité d’Atessia & Co, cabinet de conseil et d’expertise en affaires réglementaires et pharmaceutiques. Cette création fait suite à l’intégration d’AnticipSanté par le groupe en décembre dernier. « Avec Atessia Vigilances, nous renforçons notre capacité à accompagner les industries de santé de façon globale, réactive et conforme aux exigences internationales », souligne Géraldine Baudot-Visser, fondatrice d’Atessia & Co. L’entité est implantée en France et intervient à l’échelle européenne et internationale.
Un nouveau concept pour Bleu Libellule
Le 17 avril dernier, Bleu Libellule a inauguré une nouvelle boutique au Forum des Halles à Paris. Le concept retail a été entièrement repensé afin de clarifier le positionnement de l’enseigne entre capillaire et cosmétique. Conçue avec l’agence Stories, la boutique intègre des zones de test et des espaces qui valorisent les produits tendances, les promotions et les best-sellers. Des diagnostics capillaires personnalisés sont également au programme. La signalétique met en valeur les 4 500 références de la boutique en facilitant l’identification des différentes catégories de produits.
Oh My Cream mise sur la beauté in & out
Le concept store français de beauté clean, fondé en 2014, a redessiné les codes du retail cosmétique avec une approche plus experte, plus éthique et plus personnalisée qui a trouvé son public. La marque annonce à présent l’acquisition d’Atelier Nubio, enseigne parisienne spécialisée dans les compléments alimentaires naturels et les bouillons de collagène, récemment placée en redressement judiciaire. Cette opération s’inscrit dans la stratégie d’Oh My Cream, qui entend élargir son portefeuille et promouvoir une vision holistique de la beauté, à la croisée du soin de la peau et de la nutrition. Une acquisition qui illustre un tournant stratégique et confirme l’ambition de la marque de devenir un acteur clé de la beauté globale.
Les programmes de fidélité ont la cote
Les programmes de fidélité marquent des points chez les Français. « Ils connaissent un véritable renouveau depuis quelques années. De plus en plus d’entreprises misent sur ces leviers stratégiques pour renforcer l’engagement et optimiser les expériences d’achat », confirme Marc Olivier, délégué général de la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad). En 2024, 87 % des Français étaient inscrits à au moins un programme de fidélité, avec une moyenne de six adhésions par individu, selon le baromètre de la fidélité réalisé par Brevo et Ifop. L’étude révèle également que 64 % des entreprises disposent actuellement d’un dispositif de ce type. Par ailleurs, 65 % des consommateurs aimeraient regrouper toutes leurs cartes au sein d’une seule application, ce qui marque une forte demande de simplification et d’accessibilité. « La renaissance de ces abonnements et programmes se traduit notamment par la dématérialisation des cartes de fidélité, la gestion des abonnements via des applications mobiles, l’essor de notifications push et des expériences exclusives en ligne, la création de systèmes de cashback et la monétisation des points de fidélité », détaille Marc Olivier.
L’investissement dans les biotechnologies atteint un record en 2024
Selon le dernier rapport d’Iqvia Institute, le montant investi en recherche et développement dans les biotechnologies a atteint 102 milliards de dollars en 2024, soit son plus haut niveau depuis dix ans (hors pics pandémiques). Les essais cliniques retrouvent leur rythme pré-Covid-19 et une amélioration nette de la productivité en phase de test à grande échelle. Malgré les incertitudes géopolitiques et économiques, les innovations en intelligence artificielle, en collecte de données réelles et les nouvelles approches organisationnelles permettent aux industriels de gagner en efficacité. Un signal fort pour les professionnels de santé, en première ligne face aux futurs lancements de molécules ciblant des pathologies neurologiques rares, hépatiques, hématologiques ou psychiatriques, déjà identifiés parmi les 65 nouvelles substances actives lancées en 2024.
ChatGPT se lance dans l’e-commerce
Fin avril, OpenAI a dévoilé une nouvelle fonctionnalité intégrée à ChatGPT. Ce dernier a désormais la possibilité de recommander des produits. Lorsqu’un utilisateur exprime un besoin, l’agent conversationnel peut proposer des idées avec une brève description, faire un résumé des avis de consommateurs et fournir des liens vers des sites marchands. Ce service est disponible à l’échelle mondiale, dans les versions les plus récentes, notamment GPT-4o et 4o-mini. Les suggestions couvrent une large gamme, allant des vêtements aux cosmétiques, en passant par des livres ou des objets technologiques. Les résultats sont sélectionnés de manière indépendante et l’entreprise ne perçoit pas de commission sur les ventes. Selon OpenAI, les recommandations sont basées sur la pertinence et l’utilité, et non sur les partenariats commerciaux.
Vinted quadruple son bénéfice en 2024
Le géant lituanien de la seconde main, Vinted, a annoncé un bénéfice net multiplié par quatre en 2024, (76,7 millions d’euros à + 330 % par rapport à l’année précédente). Cette performance remarquable reflète l’essor des achats écoresponsables et l’extension de son service de livraison intégré, y compris sur les segments bien-être, beauté et parapharmacie.
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