Déos et débats
Fascinés par les objets connectés ? Le projet qui suit risque tout de même de donner des sueurs froides à ceux qui recherchent avant tout la crédibilité. L’office américain des brevets et des marques a accepté début février une demande pour le moins fantasque, déposée en 2012 par Motorola Mobility qui appartenait alors à Google. L’invention en question est un spray déodorant d’un nouveau genre. Numérique et connecté. De là à conclure que pour Google, l’argent n’a pas d’odeur….
Ressemblant à un petit boîtier-ventilateur, ce déo high-tech analyse l’intensité des mouvements, leur durée, l’élévation de la température corporelle ou encore l’humidité de la peau. Dès lors, après avoir détecté ces paramètres, si le boîtier juge que celui ou celle qui le porte est susceptible d’émettre une odeur désagréable, il diffuse un parfum artificiel. Ne jouez pas les blasés, le meilleur reste à venir. Couplé à un smartphone muni d’un système de géolocalisation, le boîtier peut aider l’utilisateur aux aisselles moites à se lancer dans un vaste jeu du chat et de la souris pour éviter de croiser sur son chemin un proche, un ami, un amour. Et voilà comment, avec de telles idées, le rayon des déodorants traditionnels risque bel et bien de sentir un jour le sapin.
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