Tant bien que mal !
Voies orales et topiques ne suivent pas les mêmes évolutions sur le marché des produits dédiés aux problèmes d’arthrose. Alors que les traitements de fond bataillent pour conserver leur place, les solutions locales liées à cette problématique se comptent sur les doigts de la main.
Depuis le déremboursement des anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente en mars 2015, les références prises par voie orale (73 % de PDM à fin septembre 2017, source Ospharm) enregistrent une décroissance significative (– 8,3 % pour un CA de 121,6 M d’€ à fin septembre 2017, selon IMS). Mais cette baisse tend à s’estomper, si bien que les principaux acteurs du marché parlent d’une récente stabilisation, voire d’une reprise sous l’impulsion des compléments alimentaires, dont la part de marché en valeur frôle les 40 %, en hausse de 17,4 % en cumul annuel à fin septembre 2017, selon Ospharm. Assurément, les ventes d’antiarthrosiques par voie orale se sont largement reportées sur les compléments alimentaires. Même si, par voie orale, les produits OTC restent majoritaires (56 % de PDM en valeur, selon Ospharm) et affichent une évolution négative à -14,9 % en cumul annuel à fin septembre 2017. Face à cette baisse, les offres promotionnelles sont de rigueur, attractives et assurent un traitement de fond à moindre coût. « Le marché a changé de modèle commercial et, de fait, est passé des mains du médecin à celles du pharmacien dont le rôle de conseil est devenu clé », estime Julie Goesse, directrice marketing au sein des laboratoires Urgo. Un conseil d’autant plus nécessaire que « les consommateurs sont perdus face à l’offre conséquente du marché », alerte Vivian Quandalle, responsable marketing chez Arkopharma. « Les équipes officinales gagneraient à faire le ménage dans leur rayon articulaire, en exposant moins de références pour faire ressortir les produits bien formulés à l’efficacité scientifiquement prouvée », développe-t-il.
MAINTENIR le cap
Leader sur le marché des anti-arthrosiques par voie orale (OTC, compléments alimentaires et oligothérapie compris), Piasclédine 300 (Expanscience) utilisé pour l’arthrose de la hanche et du genou, réalise un peu plus d’un quart des ventes, soit 26,6 % de PDM en valeur, selon Ospharm. Un chiffre qui s’élève à 50 % si l’on resserre le périmètre aux seuls médicaments, précisent les fabricants. Ses atouts : son efficacité prouvée par des études cliniques, sa forte notoriété auprès des médecins généralistes et rhumatologues, sa formule unique à base d’ingrédients naturels (avocat et soja) et sa prise unique journalière (une gélule) favorisant l’observance. Signalons le lancement en 2016 de la boîte économique, contenant soixante gélules pour deux mois de traitement, « un conditionnement mieux adapté à la prise en charge d’un traitement au long cours », souligne le Docteur Bruno Boëzennec, directeur marketing rhumatologie et dermatologie d’Expanscience. À l’inverse, Flexea lancé en 2010, l’autre référence d’Expanscience, est en net recul. « Les produits les plus récents ont moins résisté au déremboursement », constate notre interlocuteur. À la deuxième place du podium, Chondrosulf des laboratoires Genevrier, suit la même tendance : 17,2 % de PDM en valeur, avec une baisse à 12,5 % en cumul annuel à fin septembre 2017, selon Ospharm. Soutenu par la visite médicale avec un discours de réassurance sur l’efficacité du produit, preuves cliniques à l’appui, il réalise 40 % de ses ventes grâce à la prescription des médecins et rhumatologues. La marque est également poussée par une forte communication publicitaire, « afin que les patients gardent toujours en tête notre médicament », explique Audrey Lamour Wilst, chef de gamme. Exit la version sachet, depuis décembre 2017 : la galénique gélule sera complétée par une nouvelle forme en 2018. Les autres médicaments du marché, tels Structum, Structoflex de Pierre Fabre Health Care ou Dolenio de Biocodex sont également en perte de vitesse et confirment la tendance.
LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES boostent le marché
De toute évidence, nous assistons à un transfert des ventes du marché des médimanets anti-arthrosiques, en faveur des compléments alimentaires ; c’est le segment qui tire son épingle du jeu. Cette sphère a pris naissance lors du déremboursement et continue à se développer. Chondrostéo+ du laboratoire des Granions constitue la troisième meilleure vente du marché des anti-arthrosiques par voie orale (5,4 % de parts de marché en valeur) au coude-à-coude avec Govital Chondro Flex d’Urgo (5,2 % de PDM en valeur, selon Ospharm). Il intègre pas moins de dix actifs, soit « une formule triple action complète et efficace favorisant la mobilité articulaire, l’assouplissement des articulations et le maintien du capital osseux », souligne Leslie Martin, chef de produits. La déclinaison Chondrostéo+ Flash lancée en 2015, pour les crises aigües, est présentée comme un produit complémentaire. Soulignons également la forte performance de l’oligo-élément en solution buvable, Granions de Cuivre, issu du même laboratoire, qui progresse de 49,5 % en valeur en cumul annuel à fin septembre, alors que sa part de marché en valeur à 3,6 % reste relativement faible (Source Ospharm). Il est utilisé comme modificateur du terrain au cours de l’arthrose (par son action préventive et anti-inflammatoire) et son évolution s’explique par la rupture de stock de son concurrent Labcatal, durant l’année 2016.
LES LANCEMENTS qui font du bruit
Créé en 2015 par Urgo, Govital Chondro Flex en comprimé qui associe glucosamine, chondroïtine, collagène, MSM et vitamine C, est symptomatique du potentiel du marché des anti-arthrosiques. Ce produit, vendu 30 % moins cher que ses concurrents et soutenu par une forte PLV, a réussi à s’imposer dans le top 5 des meilleures ventes des anti-arthrosiques par voie orale, en moins de deux ans. Signalons également le lancement en septembre dernier, de ChondroDol qui vient compléter l’offre des laboratoires Genevrier, « un complément alimentaire présentant une formulation optimisée, associant sept composants pour soulager les premiers signes de gêne ou de raideur articulaire », expose Audrey Lamour Wilst. De son côté, 3C Pharma a lancé Myobilité, pour les troubles musculo-squelettiques.
LE NATUREL, en alternative
Alors que les anti-arthrosiques sont malmenés sur leur efficacité, les laboratoires de médecine naturelle jouent de leur spécificité, avec des formulations composées d’ingrédients d’origine naturelle et de plantes. « Le consommateur a envie de produits alternatifs et d’innovation, parce qu’il a fait le tour des offres existantes qui ne présentent pas assez d’éléments différenciants significatifs », résume Vivian Quandalle, responsable marketing d’Arkopharma. Résultat : la gamme Chondro-Aid du laboratoire Arkopharma, incluant le produit star et historique Chondro-Aid Arkoflex Fort (3,7 % de PDM, selon Ospharm), s’est étoffé de la référence Chondro-Aid Arkoflex Expert, en mai dernier. Il développe une approche chronobiologique des douleurs articulaires avec deux formules : jour, pour la mobilité et la souplesse (avec, entre autres ingrédients, du curcuma, de la Pipérine et de la membrane d’oeuf), et nuit, pour la reconstruction du cartilage (intégrant de la vitamine D, de la glucosamine, du Polygonum et de l’Acide hyaluronique). Un produit assorti d’une offre « Satisfait ou remboursé » pour inciter à sa découverte, qui a reçu un bon accueil (500 000 boîtes vendues depuis mai). également en bonne place, le complément alimentaire GCA 27000 de Santé Verte (3,7 % de PDM, + 19 % selon Ospharm), pour la mobilité articulaire, une solution naturelle qui réunit les ingrédients phares du marché (glucosamine, chondroïtine, harpagophytum, curcuma, etc.), au dosage optimal d’utilisation. « Son succès s’explique par les très bons retours des patients auprès des pharmaciens qui ont fortement augmenté leur conseil sur cette spécialité depuis deux ans », explique Julien Laborie, directeur marketing. Autre exemple : Phytalgic Chondro +, des laboratoires Nutreov Physcience, qui intègre glucosamine et chondroïtine et contient trois extraits de plantes (harpagophytum, reine des près et ortie), favorisant le confort articulaire.
LES TOPIQUES soulagent les crises
Les produits utilisés en voie locale (11,6 M d’€, – 2,4 % selon IMS) composent un périmètre plus étroit (27,2 % de PDM en valeur, selon Ospharm) pour la simple et bonne raison que leur rôle est restreint à un traitement d’appoint et que très peu d’entre eux portent l’indication “arthrose”. Et si nombre d’antalgiques topiques aux vertus anti-inflammatoires sont utilisés pour calmer la douleur, les références spéciales “arthrose” se font rares. Au global, les produits de santé en traitement local sans AMM représentent 65 % de parts de marché en valeur et l’emportent sur les médicaments (34,5 % de PDM en valeur, selon Ospharm). Les gels, crèmes (40,2 % de PDM en valeur), emplâtres et patchs (39,5 %) et les lotions (17 %), dominent la sphère topique.
LA DIVERSITÉ des topiques
Indiqué dans le traitement de l’arthrose du genou, l’emplâtre médicamenteux Flector TissugelEp, à base de diclofénac épolamine, est le produit star des anti-arthrosiques par voie locale, avec 29,9 % de PDM en valeur (Ospharm), soit un tiers des ventes réalisées. Son succès s’explique par « son efficacité rapide, sa diffusion jusqu’au site inflammatoire pendant 24 heures et sa praticité », résume Audrey Lamour-Wilst. De son côté, le laboratoire GlaxoSmithKline, acteur majeur sur les douleurs musculaires et articulaires, entend bien faire du VoltarenSpé 1 % (4,6 % de PDM en valeur, selon Ospharm), à base de diclofénac et conditionné dans un grand tube (100 mg), un produit phare. « Depuis septembre dernier, nous pouvons communiquer auprès du grand public sur son indication “poussées douloureuses de l’arthrose”. Notre objectif est d’apporter une solution qui indique clairement sa spécificité, alors que la moitié des Français éprouvant des douleurs physiques ne se soigne pas », avance Sébastien Beugras, directeur marketing de GSK. À cette fin, une opération massive de visibilité menée dans les 2 500 plus grandes pharmacies a démarré l’automne dernier. Elle est associée à une formation des professionnels de santé, en vue de faciliter leur dialogue avec les patients. Les remèdes naturels (huiles essentielles, argile verte, plantes) ont également leur place. Pour preuve, les bons scores des références Roll on articulations & muscles de Puressentiel (8,9 % de PDM en valeur, selon Ospharm), Baume du Tigre Rouge de Cosmédiet (6,4 % de PDM en valeur, selon Ospharm) et Pâte articulaire apaisante Argile verte Argiplatz (3,5% de PDM en valeur, selon Ospharm). « Le roller Articulations & muscles conjugue trois actions immédiates et durables (anti-inflammatoire, antalgique et décontracturant) et produit un effet massant, qui soulage les articulations douloureuses », précise Juliette Chatton, chef de groupe Puressentiel. également plébiscitées, les références chauffantes (emplâtres, patchs et gels). Nombre de marques présentes sur les voies orales ont sorti leur version topique. Signalons les lancements du roll-on Confort et Souplesse Phytalgic et du Gel de massage chauffant GCA 27000. Au global, le marché des anti-arthrosiques démontre, en dépit de son déremboursement, une vraie capacité à rebondir marquée par une pluralité de lancements (compléments alimentaires, produits naturels) et des formulations complètes. Reste à convaincre les patients qui ne se soignent pas encore, de se tourner vers ces produits…
121,6 MILLIONS D’EUROS de CHIFFRE D’AFFAIRESÉVOLUTION en valeur EN PHARMACIE
– 8,3 %
Telle est la baisse du marché des anti-arthrosiques, en cumul annuel à fin septembre 2017. En volume, la baisse est identique (– 8,8 %).
Source : IMS Pharmatrend
2,5 MILLIONS D’EUROS de CHIFFRE D’AFFAIRESÉVOLUTION en valeur EN GMS
+ 3,2 %
C’est le poids et l’évolution du marché des anti-arthrosiques (hors médicaments OTC), en cumul annuel à fin août 2017. Si le rayon n’en est qu’à ses prémices, il progresse légèrement !
Source : IRI
LES SOLUTIONS LOCALES À LA TRAÎNE
Face à Flector TissugelEp, VoltarenSpé1 %, qui peut désormais communiquer sur sa spécificité, vise une place de choix sur ce segment, jusqu’alors peu concurrentiel.
La TENDANCE
Le curcuma, c’est l’ingrédient qui crée la nouveauté sur un marché des anti-arthrosiques où glucosamine et chondroïtine remplissent les rayons. Pour preuve, le succès des Arkogélules associant curcuma et pipérine, qui enregistrent une progression de + 90 %, selon Ospharm. « Le curcuma est promis à un succès grandissant. Sa forte concentration en curcumine fait de lui l’anti-inflammatoire naturel préféré des naturopathes et les consommateurs en mal de naturel, de plus en plus nombreux, se tournent rapidement vers lui », explique Julien Laborie, directeur marketing de Santé Verte. Parmi les derniers lancements, citons Phytalgic Flash de Nutreov Phytea, pour les périodes de sensibilité articulaires, qui contient de la curcumine.
VIVE LA CHRONOBIOLOGIE !
Arkopharma propose un traitement des douleurs articulaires fondé sur la chronobiologie cellulaire. Ce produit innovant convainc ses utilisateurs, puisque son taux de réachat est évalué à 69 %.
Source fabricant
CHIFFRES CLÉS
EN PARTENARIAT AVEC OSPHARM*72,8 % C’est la part de marché en valeur, des traitements par voie orale sur le marché des anti-arthrosiques. Ils restent largement dominant par rapport aux voies locales (27,2 %). Source Ospharm
*Ospharm Datastat comprend un panel de 5 500 pharmacies. Ospharm traite et restitue l’ensemble des flux de ventes de ses adhérents en temps réel.
TOP 5* des produits
1 Piasclédine 300 PDM 19,4 %
2 Chondrosulf 400 PDM 12,5 %
3 Flector TissugelEpPDM 8,5 %
4 Chondrostéo+PDM 3,9 %
5 GovitalChondro Flex compriméPDM 3,8 %
* Le Top 5 des produits est calculé par Ospharm. Parts de marché des cinq premiers anti-arthrosiques (OTC, compléments alimentaires, produits pour applications locales), à l’officine. En cumul annuel à fin septembre 2017.
RÉPARTITION DES VENTES EN OFFICINE par famille de produits sur le marché des anti-arthrosiques par voie orale. En valeur, en CAM à fin septembre 2017. Source Ospharm
93 % DES FRANÇAIS DÉCLARENT AVOIR DÉJÀ SOUFFERT DE DOULEURS ARTICULAIRES AU MOINS UNE FOIS DANS LEUR VIE.
Source : enquête Ifop publiée par l’Inserm et l’initiative Ensemble contre les rhumatismes, en octobre 2016.
LA DOULEUR, NOTRE QUOTIDIEN !
Les douleurs articulaires impactent fortement le quotidien des personnes qui en souffrent. les trois quarts se plaignent que la douleur ressurgie sur les activités suivantes : le sommeil (65 %), les loisirs (56 %), la vie professionnelle (30 %) et la vie familiale (24 %).
Source : enquête Ifop publiée par l’Inserm et l’initiative Ensemble contre les rhumatismes, en octobre 2016.
LE SUCCÈS DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES
Outre, le succès de govital Chondro Flex d’urgo, les lancements vont bon train sur les premiers signes de raideurs articulaires, tel le récent Chondrodol des laboratoires genevrier.
GMSDu préventif et du naturel
Dans les surfaces alimentaires, les traitements pour le confort articulaire s’immiscent dans le rayon bien-être.
En grandes et moyennes surfaces, l’offre s’adresse « aux personnes en bonne santé et qui souhaitent le rester, des femmes majoritairement âgées de 35 à 60 ans en recherche de solutions naturelles pour maintenir le confort articulaire », avance Hélène Martinon, directrice marketing Juvamine au sein des laboratoires Juvasanté. Sportifs chevronnés, seniors ou encore personnes en surpoids composent la cible idéale de ces références tournées vers la prévention. Un tout petit marché (2,5 M d’€ de CA pour 413 milliers d’unités vendues, en hausse de 3,2 % en valeur et de 1,5 % en volume, source Iri en CAM à fin août 2017), qui prend place au sein du rayon bien-être des supermarchés, voué à se développer.
Le confort articulaire joue la carte du naturel. Ici aussi, le déremboursement, intervenu en 2015, a favorisé le développement du secteur composé exclusivement de compléments alimentaires. Mais pas seulement. « Le vieillissement de la population couplé à la préoccupation du bien vieillir vont également dans le sens du marché », remarque Julie Bodin, chef de produit au sein du laboratoire Léa Nature. Rappelons surtout qu’en grandes surfaces, « Les références de phytothérapie sont celles qui se vendent le mieux. Et que l’offre des produits rassemblés sous la sphère “Confort articulaire” est assez réduite et se positionne sur le naturel », indique Hélène Martinon.
Juvanime : leader en GMS. Sur les compléments alimentaires vendus en GMS, Juvamine comprend deux références : son produit star Articulations à l’harpagophytum et depuis 2016, Chondro Articulations, à base de plantes, vitamines, minéraux et chondroïtine. « Il vise les néophytes pour élargir notre cible à ceux qui ne possèdent pas de connaissances sur les plantes », développe Hélène Martinon.
La marque Floressance (Léa Nature), 100 % naturelle et veggie, référence également deux produits : le premier, intitulé Confort articulaire, à l’harpagophytum et au cassis, est destiné à soulager les inconforts et à aider à la mobilité. Tandis que le second, Articulation, à la glucosamine végétale, au curcuma et à la prêle, renforce et aide à reconstituer les articulations. Et si cette offre reste confidentielle et ciblée sur le global des anti-arthrosiques, elle réussit à trouver sa place.
PLUS DE NOUVEAUTÉS
Roll-on et références chauffantes (emplâtres, patchs et gels) enregistrent de belles performances sur les traitements par voie locale.
LES OTC SE STABILISENT
Après des années de chute sévère, les leaders de la voie orale (Piasclédine 300, Chondrosulf) sont soutenus par une forte prescription médicale.
CommunicationÊtre vu pour rester dans la course
Communiquer est, sur le marché des anti-arthrosiques, un atout déterminant. À la fois pour maintenir ses positions, faire connaître sa marque ou entretenir sa notoriété. Si la télévision permet de frapper fort et massivement, la presse vient expliciter les actions des produits. Quand Arkopharma (ChrondroAid) choisit de sponsoriser « Questions pour un Champion » sur France 3, le médicament Chondrosulf joue de son nom compliqué et un tantinet imprononçable, répété sur tous les modes, pour assurer, avec humour, sa mémorisation. Quant à la marque Chondrostéo+, elle illustre sa triple action au rythme d’une valse de tango exécutée par deux danseurs confirmés. De son côté, Puressentiel s’adresse à tous les champions célèbres (comme Jonny Wilkinson et Tony Parker, visibles à l’écran) et anonymes, pour mettre en avant son roll-on à l’efficacité prouvée, d’où son slogan “L’efficacité à l’état pur”. De son côté, GSK choisit le réseau social Facebook (Libérez le mouvement) pour aider les souffrants à prévenir leurs douleurs, à communiquer entre eux et à les encourager à entrer en contact avec les professionnels de santé. Des stratégies média payantes pour rester dans le peloton de tête.
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