Jusqu’ici tout va bien…

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Publié le 22 octobre 2022
Par Laurent Lefort
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Jusqu’ici tout va bien pour le marché des compléments alimentaires, note Xerfi Precepta, à l’origine d’une étude sur le sujet*. Les ventes de compléments alimentaires devraient ainsi s’envoler de 4 % en 2022 pour s’établir à 2,4 milliards d’euros. Et, autre bonne nouvelle, la moitié est captée par les pharmacies. Se faire tester et vacciner en officine pendant la crise sanitaire a manifestement donné des idées aux consommateurs. Les efforts de renouvellement de l’offre et les stratégies de recentrage sur les promesses santé ont fait le reste, notent les experts du cabinet.

Les pharmacies n’ont donc cessé de gagner du terrain, mais jusqu’à quand ? Les pressions sur le pouvoir d’achat pénaliseront tous les circuits mais les grandes et moyennes surfaces (GMS), lesquelles pèsent moins de 9 % du marché aujourd’hui, semblent mieux armées pour séduire les consommateurs soucieux de maîtriser leur budget. Les prix des compléments alimentaires y sont en général 30 à 40 % moins élevés que dans les pharmacies, rappelle Xerfi. Le prix, c’est l’un des fondamentaux de la grande distribution, comme l’expertise l’est pour le circuit pharmaceutique. Et l’arbitrage, un principe de base pour tout consommateur. Un arbitrage parfois serré, de ceux qui obligent à serrer les marges.

* « Le marché des compléments alimentaires à l’horizon 2025 – Les stratégies de renouvellement de l’offre face à la crise du pouvoir d’achat ».

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