Biosimilaires : ces données qui montrent combien le marché est porteur

L’arrivée sur le marché des médicaments biosimilaires (BS) a permis de réaliser une économie globale cumulée de 3,8 milliards d’euros depuis 2012 en France, selon un rapport* réalisé par Iqvia pour le laboratoire Sandoz (Groupe Novartis).

Et le contexte s’avère propice au développement des BS dans notre pays, comme dans le reste de l’Europe.

En effet, en Europe, les médicaments biologiques représentent actuellement 35 % des dépenses pharmaceutiques (prix catalogue) et le marché est en pleine expansion avec 11,3 % de croissance annuelle (c’est deux fois plus rapide que pour le marché total des médicaments en 2022). Depuis la commercialisation des premiers BS, plus de 30 milliards d’euros d’économies cumulées ont été réalisés, résultant de l’impact de la concurrence (prix plus faible par rapport au médicament biologique de référence et économies « indirectes » liées à l’effet de la concurrence des BS qui conduit à une baisse générale des prix des spécialités).

Et en France ?

Sur la période allant de janvier 2012 à janvier 2022, les économies générées sont d’environ 2,4 milliards d’euros. Pas si surprenant puisque le prix des BS est 15 à 30 % moins élevé que celui des médicaments biologiques de référence.

Et la Stratégie nationale de santé a fixé un objectif de 80 % de pénétration en volume des BS en ville et à l’hôpital. Pour le moins ambitieux.

Sources : « Mesures d’incitations à l’usage des médicaments biosimilaires en France et en Europe. Analyse, bilan et perspectives », Iqvia, avril 2023 ; APMnews