Une routine dans l’ère du temps

MapoHème (comme “ma peau aime”) est une nouvelle gamme de cosmétiques naturels, solidaires, bios (Cosmos Organic) et “Made in France”, qui part à l’assaut des pharmacies, en démarrant par la région Loire-Atlantique où sont fabriqués les produits. « Notre offre répond aux consommateurs, qui recherchent en pharmacie des cosmétiques pour les peaux sensibles et atopiques », justifie Delphine Biette, co-fondatrice de la marque. L’idée de cette marque naît dans l’esprit de la jeune entrepreneuse alors qu’elle est enceinte de son premier enfant. Elle décide, alors, de confectionner tous ses produits cosmétiques et domestiques par elle-même, en reprenant la recette de saponification à froid utilisée par son arrière-grand-père, savonnier parfumeur au siècle dernier, à Nantes ; une technique qui permet de préserver au maximum les propriétés des ingrédients. Accompagnée de deux associées, Delphine Biette fonde la société La fabrique de la Presqu’île, en juillet 2020.

UNE GAMME VOUÉE À S’ÉLARGIR.

A ce jour, la gamme comprend quatre produits dont un savon à l’argile marine et un savon d’Alep, pour les peaux sensibles et atopiques (psoriasis, eczéma, etc). S’ajoute un déodorant mixte solide à l’huile de cameline et de coco. Enfin, un baume nourrissant et protecteur pour le corps, le visage (tous types de peaux) et les cheveux, au beurre de karité et à l’huile végétale de prune, complète la donne. Une PLV en bois permettra de mettre en valeur les produits. D’autres références, destinées à élargir l’offre, sont dans les tuyaux : un shampooing, un après-shampooing et un dentifrice solides, ainsi que des cosmétiques à base d’algues, aux propriétés régénérantes et anti-oxydantes.

UNE ENTREPRISE SOLIDAIRE.

A cette démarche écologique (pas de suremballage et des produits 100 % biodégradables), s’ajoute la volonté de s’inscrire dans une économie solidaire. En effet, elle a obtenu l’agrément “Entreprise solidaire d’utilité sociale” (ESUS), car elle emploie, d’une part, des personnes en insertion afin de les accompagner vers l’emploi durable, et d’autre part, des adultes autistes, pour leur permettre d’intégrer le milieu professionnel ordinaire. « MapoHème souhaite, à son échelle, contribuer à lutter contre les inégalités et les exclusions », conclut Delphine Biette.