Sanofi : les défis à relever

Sanofi : les défis à relever

Publié le 24 février 2015
Par Laurent Lefort
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Alors que la polémique enfle sur le « welcome » bonus de 4 millions d’euros saluant l’arrivée d’Olivier Brandicourt à la tête des laboratoires Sanofi, c’est un article publié lundi 23 février dans le quotidien économique Les Echos qui retient l’attention sur les grands chantiers qui attendent le nouveau patron du célèbre groupe pharmaceutique français.

Catherine Ducruet, l’auteur de l’article, commence par pointer du doigt le problème du diabète. La division qui se consacre à cette pathologie est en effet confrontée au problème de l’arrivée à échéance du brevet de l’insuline Lantus.

Autre point de vigilance, la nécessité de « préserver la créativité de Genzyme », la société de biotechnologies acquise par Sanofi. Toujours en matière de biotechnologies, il sera d’ailleurs nécessaire de multiplier dans le futur les accords avec les sociétés de biotechnologies.

L’urgence réside aussi pour Olivier Brandicourt dans la nécessité pour le groupe de renforcer sa présence dans le domaine de la cancérologie, un secteur qui représente 40 % de l’industrie des médicaments. « Après avoir laissé passer la vague des traitements ciblés, on se demande s’il n’est pas déjà trop tard pour sauter dans le train de l’immunothérapie », note la journaliste Catherine Ducruet.

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Le quotidien économique considère enfin que Sanofi cible trop de domaines thérapeutiques : « D’ici à la fin 2015, Sanofi aura ainsi lancé cinq nouveaux produits dans des aires thérapeutiques aussi diverses que les maladies rares (Cerdelga), le diabète (Tonjeo), le cardio-vasculaire (Praluent), la sclérose en plaques (Lemtrada), les maladies inflammatoires (Dupilumab). »