Nouvelle convention pharmaceutique : bien mais peut mieux faire selon Giphar

Le contraire aurait été surprenant. Qu’il s’agisse des entretiens, du dépistage, de la vaccination, les adhérents du groupement Giphar, dont le modèle est orienté vers le cœur de métier, se réjouissent des apports de la convention nationale pharmaceutique dont la mise en application a officiellement démarré le 7 mai.  « Nous avons également une perception favorable de la substitution par les biosimilaires et allons nous engager sur la totalité des missions proposées », a ajouté Pierre-Xavier Frank, pharmacien responsable et directeur des affaires pharmaceutiques lors d’une conférence de presse organisée le dimanche 8 mai dans le cadre du Forum Giphar qui se déroulait pendant tout le week-end à Lille (Nord). Tout juste concède-t-il que cette convention « passe à côté de grosses pathologies de santé publique dans le domaine cardiovasculaire, de l’obésité ou du sevrage tabagique, s’empressant d’ajouter que le jeu des avenants devrait y remédier. »

Indépendamment de l’inscription ou pas de cette mission dans le champ conventionnel, les pharmacies Giphar ont de leur côté réalisé 6800 dépistages du diabète en 2021 dans le cadre d’animations thématiques.

Et dans la continuité des expérimentations régionales sur le dépistage cardiovasculaire conduites en 2018 avec Malakoff Médéric dans le Nord, et en 2019 avec Klésia dans l’Ouest, Giphar et Malakoff Humanis se rapprochent à nouveau pour initier une nouvelle expérimentation qui débutera en juin par une phase de test et se pérennisera à partir de septembre à l’échelon national.