Une analyse juridique gratuite des contrats d’association

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Publié le 7 avril 2018
Par Laurent Lefort et Francois Pouzaud
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Les Français sont attachés, très attachés même (84 %), à l’indépendance financière des pharmacies vis-à-vis des laboratoires et des grands groupes financiers. Un avis qui rejoint celui des titulaires dont seuls 10 % sont favorables à la prise de participations par des fonds d’investissement. C’est l’un des enseignements de l’enquête OpinionWay-Satispharma pour Avenir Pharmacie réalisée auprès de 1 001 patients et 414 titulaires du 21 février au 6 mars 2018*. On y apprend également que près de 6 pharmaciens sur 10 seraient en revanche favorables à la création d’un fonds géré et alimenté par les pharmaciens. En 2015, Jean-Christophe Hurel, alors président du directoire d’Interfimo, encourageait déjà les pharmaciens à devenir des souscripteurs potentiels aux emprunts obligataires au travers d’un fonds financier détenu par la profession. Dans son Livre blanc sur l’avenir de l’officine remis le 22 septembre 2015 au ministère de la Santé, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) souhaitait elle aussi favoriser la mutualisation des ressources en permettant aux pharmaciens d’ouvrir le capital entre eux (pharmaciens retraités, mais aussi exerçant dans l’industrie, à l’hôpital, comme biologistes ou dans la répartition), afin d’éviter l’arrivée non maîtrisée d’acteurs extérieurs à la profession et tout risque de libéralisation sauvage et non contrôlée.

Désormais, « l’UNPF propose aux futurs acquéreurs une analyse juridique gratuite des contrats d’association qu’ils sont appelés à signer », annonce Eric Myon, secrétaire général du syndicat. Les demandes sont à adresser à l’UNPF par internet. 

* Les résultats complets seront présentés samedi 7 avril sur le salon PharmagoraPlus

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