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Economie officinale en avril 2023 : le chiffre d’affaires tient mais la marge…
Selon les données mensuelles fournies au Moniteur des pharmacies par Iqvia (panel représentatif de plus de 14000 pharmacies), le chiffre d’affaires moyen total n’est en recul que de 0,5 % en avril 2023 par rapport au même mois de l’année précédente (173 270 euros versus 174 059 euros).
Le nombre moyen de clients par pharmacie ressort à 4655 pour un panier pour l’ensemble des ventes de 37,62 euros, 52,33 euros par ordonnance (il y en a eu 2761 par pharmacie comprenant 3,71 unités) et 16,18 euros hors ordonnance.
En ce qui concerne le marché du remboursable, on peut même considérer qu’il est quasi constant (139 837 euros cette année contre 140 036 euros en 2022).
Et la marge ? Pour elle, ce n’est pas tout à fait la même musique… Non seulement le taux de marge perd presque 3 points sur le marché total (20,22 % versus 22,83 % un an plus tôt), mais en valeur, c’est un trou dans la comptabilité de plus de 4500 euros (35 033 euros contre 39 742 euros) que l’on peut constater.
Si l’on s’en tient au remboursable, c’est pire encore, effet Covid-19 oblige. Malgré une baisse du prix des tests de dépistage mise en place le 1er avril 2022, la marge moyenne ressortait à 29 882 euros pour un taux à 21,34 %. Un an plus tard ? Les chiffres sont sans appel : 24 913 euros et un taux de marge à 17,82 %.
Dans un communiqué publié le 8 juin, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) mentionne une marge officinale en baisse de 4,8 % par rapport à avril 2022 hors missions liées au Covid-19. Soulignant que, dans le même temps, « les pharmacies d’officine sont touchées de plein fouet par l’inflation, la hausse des charges et les baisses de prix répétées sur les produits de santé ».
« Dans ce contexte, il aurait été déraisonnable d’envisager une hausse salariale de plus de 2% (faisant suite à deux augmentations successives de 3 % chacune en 2022) », soutient le syndicat. Tout en rappelant qu’une enquête de Pôle Emploi a récemment classé les pharmaciens au 2e rang des professions qui ont le plus de mal à recruter.
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