Concurrence : l’Ordre défend la spécificité officinale

Concurrence : l’Ordre défend la spécificité officinale

Publié le 11 septembre 2014
Par Matthieu Vandendriessche
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La présidente de l’Ordre national des pharmaciens, Isabelle Adenot, fait partie des 100 personnalités ayant répondu à la question « A quoi sert la concurrence ? », titre d’un ouvrage de 760 pages édité par la revue Concurrences sous format imprimé ou e-book. Les autres contributeurs sont historiens, économistes, juristes, sociologues, entrepreneurs ou encore acteurs politiques.

L’Ordre a disserté sur la thématique, soulignant le juste équilibre entre déontologie et concurrence inhérent à l’exercice pharmaceutique. « Un exercice diversifié de qualité et éthique est assurément le meilleur argument concurrentiel pour le pharmacien. Mais la recherche de cette offre intègre aussi une concurrence par les prix », indique Isabelle Adenot.

Dans son argumentaire, l’Ordre rappelle sans surprise que « le patient-consommateur doit aussi être préservé de techniques commerciales agressives qui l’inciteraient à une consommation excessive de médicaments ». Ainsi, par exemple, « deux boîtes pour le prix d’une » ne sauraient correspondre à une déontologie de santé publique, considère l’instance.

La contribution d’Isabelle Adenot est disponible à partir de ce lien.







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