COUP DE JEUNE POUR L’UNPF

Changement de tête à l’UNPF. Le mardi 22 mars, Frédéric Laurent a été élu président du syndicat. Il était le seul à se présenter après l’annonce de Claude Japhet de ne pas effectuer un nouveau mandat. Le bureau de l’UNPF a également été renouvelé. « C’est le changement dans la continuité », déclare Frédéric Laurent, installé depuis 2002 en Alsace. La moitié du bureau est désormais composé de quadragénaires à l’image du nouveau président. Les grands principes défendus par l’UNPF ne vont pas varier. Le syndicat prône toujours la consolidation de la marge et de l’économie de l’officine.

Consolidation de la marge et nouveaux services

« La rémunération à la marge est la seule qui puisse maintenir le réseau, explique Frédéric Laurent. Nous avons proposé le relèvement de la première tranche au gouvernement. On n’accepte pas que les nouveaux services prennent le pas sur la marge. On ne peut pas passer d’un système qui crée des distorsions à un autre système qui créera aussi des distorsions. » Autre ligne que l’UNPF continue de défendre : la réorganisation de l’officine à travers la loi HPST. « On se rend compte que le modèle officinal et les officinaux apportent de nombreux services, mais la profession n’a pas cette culture d’évaluation et de traçabilité des actes réalisés », souligne Frédéric Laurent. Un point soulevé lors des auditions de l’IGAS et de l’enquête qui est effectuée en région par les ARS mandatées par l’IGAS, afin de « corroborer les dires des uns et des autres, et évaluer les pratiques professionnelles ». La remise du rapport est toujours prévue pour fin avril. Ce qui conditionne les négociations conventionnelles, sachant que la nouvelle convention devrait être signée le 6 juillet prochain. Sans oublier les négociations sur l’économie de l’officine. En outre, l’UNPF est en train de préparer sa contribution aux Assises du médicament sur la traçabilité et la pharmacovigilance. Pas de répit pour la nouvelle équipe.