Dont acte

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Publié le 9 juin 2012
Par Magali Clausener
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Deux jours après l’étude du Gemme et ses 22 % de prescriptions comportant un « Non substituable », celle de la CNAM et son petit 4 % plombe le ciel des officinaux. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 6 juin, Frédéric Van Roekeghem, directeur général de la CNAMTS, n’a pas jugé utile d’inviter les présidents des syndicats de pharmaciens à commenter les résultats.

De fait, Philippe Gaertner, Gilles Bonnefond et Michel Caillaud, respectivement présidents de la FSPF, de l’USPO et de l’UNPF, faisaient grise mine. Il faut dire que les résultats ne font pas leur affaire. Depuis des mois, les syndicats expliquent que la régression du taux de substitution en 2011 est due, en partie, à la forte augmentation des mentions « NS » sur les ordonnances, voire à leur systématisation. Sans oublier « les bruits de fond », pour reprendre l’expression de Gilles Bonnefond, qui perturbent la délivrance de génériques. Dont acte.

Dans la foulée de la présentation de ces fâcheux résultats se tenait le 6 juin la première réunion de l’Assurance maladie avec les pharmaciens et les médecins. Et ces derniers ont sans nul doute été ménagés par rapport aux premiers…

La meilleure façon pour les officinaux de ne pas subir la pression de la CNAM est de continuer à faire ce qu’ils ont toujours fait. Substituer.

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