L’EPO arriverait en ville

L’érythropoïétine devrait être transférée en ville. C’est du moins ce qu’a déclaré Bernard Kouchner le 1er octobre dans une interview donnée à L’Equipe. « Je viens de libérer la disponibilité pharmaceutique de l’EPO pour les insuffisances rénales terminales, y explique-t-il. La première prescription se fera toujours dans le cadre hospitalier, mais [les malades] pourront ensuite se servir en pharmacie ce qui sera plus confortable pour eux. »

Mercredi, aucune décision n’était encore parue au JO. Thierry Moreau-Defarges, pharmacien responsable chez Janssen-Cilag, qui fabrique la seule spécialité du marché (Eprex), se dit « surpris » de cette annonce : « Nous n’avons eu aucun contact avec le ministère. Pour nous la situation n’a pas changé. Mais nous prenons acte de ces propos. »