L’USPO prône une libération des remises sur le générique

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Publié le 8 juin 2002
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« Il faut relancer le générique par une libération totale des remises et un élargissement du Répertoire notamment au paracétamol et au magnésium », a estimé Gilles Bonnefond, secrétaire général de l’USPO, à la sortie d’une assemblée générale du syndicat, mardi. « Il faut également mettre fin aux détournements du droit de substitution par les médecins et les laboratoires. Par exemple, en six mois, la sortie du Glucophage 1 000 mg a ruiné les efforts des pharmaciens sur la metformine 850 mg qui avait presque rejoint, en chiffre d’affaires, les ventes de son princeps. Le générique doit être autorisé dans la foulée de la nouvelle forme et non pas six mois ou un an plus tard. »

L’USPO, qui revendique un peu plus de 2 000 adhérents, a souhaité que des solutions « ponctuelles et immédiates » soient mises en oeuvre pour ramener les diplômés pharmaciens et préparateurs au comptoir. « Pourquoi ne pas mettre en place des contrats de qualification professionnel de huit à neuf mois permettant de former des personnes susceptibles de prendre en charge le tiers payant et la gestion des stocks dans plusieurs officines en même temps ? », suggère Patrice Devillers, président de l’USPO, qui juge la proposition de l’Ordre d’amener le numerus clausus à 3 000 « tout juste suffisante, sauf si les étudiants ne choisissent pas la filière officine ».

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