La sacrée forme des seniors

Au vu de l’étude Taylor-Nielsen réalisée en juillet 2002 pour les laboratoires Pfizer, la demande de « remèdes miracles » devrait sans nul doute s’amplifier. Baptisée « Vivre et vieillir en bonne santé en Europe », cette enquête menée auprès de 2 500 personnes âgées de plus de 55 ans montre des seniors de plus en plus « péchus ». Les trois quarts d’entre eux disent ainsi se sentir plus heureux ou aussi heureux que lorsqu’ils étaient plus jeunes.

L’enquête révèle un surcroît d’activité qui se traduit par des exercices sportifs, des activités associatives ou culturelles : 69 % des seniors européens affirment faire régulièrement de l’exercice (62 % en France).

« On a souvent craint qu’une société comptant plus de personnes âgées présente de nombreux risques économiques : plus de vieux pourrait impliquer plus de grabataires et de vieillards dépendant plus longtemps », a précisé Louis Chauvel, maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris, lors de la présentation de l’étude début février. Or le « nouveau senior » est plus actif et en bonne santé que ne l’étaient naguère ses aînés.

En France, l’espérance de vie des femmes atteint près de 83 ans et celle des hommes 75 ans. Les conditions de vie des seniors de 2050 dépendront essentiellement de la prévention médicale, de l’hygiène d’existence et de la qualité de vie des jeunes et des enfants d’aujourd’hui. Il s’agit, dès lors, d’entretenir et de promouvoir le capital santé dès le plus jeune âge et tout au long de la vie.

En France, à la question (posée aux personnes de plus de 65 ans) : « Vous sentez-vous en bonne santé ? », 79,1 % des hommes et 74,6 % des femmes ont affirmé par l’affirmative (chiffre le plus élevé d’Europe). A la question sur le facteur individuel qui pourrait améliorer la qualité de la vie, un tiers indique un meilleur état de santé.